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Un impératif: entretenir régulièrement le parcellaire

1/30/2013

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«UNE PRÉCAUTION :
ENTRETENIR RÉGULIÈREMENT
LE PARCELLAIRE
 
Les travaux d'entretien ne doivent
pas être négligés. Ne pas les faire,
c'est s'exposer à des désagréments,
au mieux coûteux, comme celui de
dégager un engin embourbé ; au pire
ruineux, comme celui de perdre tout
ou partie de la forêt en cas d'incendie
non maîtrisé du fait de problèmes
d'accessibilité aux parcelles.»


http://www.foretpriveefrancaise.com/data/info/215014.pdf
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''Il est déconseillé de créer des parcelles supérieures à 10 hectares''

1/30/2013

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Extrait d'un article daté de l'année 2000.
http://www.foretpriveefrancaise.com/data/info/215014.pdf



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Un botaniste français en Algérie: Louis Charles Trabut

1/29/2013

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«Né à Chambéry en 1853, avant l'annexion de la Savoie, dès sa prime enfance il habite à Lyon où il fait ses études secondaires. Botaniste précoce, il herborise aux environs de Lyon durant ses jours de congé et, en récompense de son travail scolaire, il peut explorer diverses parties de la France pendant ses vacances. Ainsi, à 17 ans, le jeune botaniste a accumulé un important herbier de France.

En 1871, âgé de 18 ans, il s'engage dans la Garde mobile, mais il n'est pas envoyé sur le front.

En 1872, il obtient son baccalauréat ès sciences restreint. Séduit par un nouveau terrain d'herborisation, il commence en 1873 ses études médicales à l'École préparatoire de médecine et de pharmacie d'Alger. Il ne sort d'Algérie qu'à de brèves occasions, pour finir ses études médicales à la faculté de médecine de Montpellier et pour quelques voyages en France et en Espagne. Il soutient sa thèse de doctorat en médecine en 1878 avec pour sujet « une nouvelle luxation du cou-de-pied » et il obtient sa licence en sciences naturelles en 1879.

Fraîchement diplômé, il ouvre un cabinet de médecine à Alger et le ferme avec joie au bout de quelques semaines pour devenir, le 30 avril 1880, professeur d'histoire naturelle à la l'École supérieure de médecine et de pharmacie d'Alger et, en même temps, médecin à l'hôpital Mustapha. Il assumera ces responsabilités respectivement pendant quarante-trois et pendant vingt-cinq ans.

En 1876, Jules Aimé Battandier devient pharmacien à l'hôpital Mustapha. Débutent alors une fructueuse collaboration et une fidèle amitié entre Trabut et Battandier. Jusqu'à la mort de ce dernier en 1922, ils travaillent à l'étude de la flore, de la phylogéographie et de la botanique agricole de l'Afrique du Nord.

De 1872 à 1892, Trabut étudie principalement la flore de l'Algérie. Il fait de nombreuses excursions à travers le pays et publie de nombreux travaux. Dans cette période, il crée un jardin botanique autour des pavillons de l'hôpital. Après la construction du palais des Écoles supérieures, il crée le Jardin botanique de l'université dont il reste directeur jusqu'à sa retraite universitaire en 1923.

En 1892, le Gouvernement général, souhaitant améliorer les plantes cultivées dans le pays, crée un Service de botanique et en confie la direction à Trabut. L'organisation de ce service et l'attribution à ce même service d'un modeste champ d'expérience permet à Trabut de développer ses études de botanique appliquée. À partir de 1893, c'est le sujet principal de ses recherches et de ses publications. Il travaille alors sur l'introduction et la sélection d'espèces nouvelles ou indigènes. C'est ainsi qu'il développe le Service de botanique.

En 1892, il fonde la Société d'horticulture d'Algérie, qu'il préside jusqu'à sa mort et dont il rédige presque seul le bulletin. Il fonde également le Bulletin agricole de l'Algérie-Tunisie-Maroc, qu'il rédige, administre et fait vivre sans aucune subvention pendant trente-cinq ans.

René Maire s'associe au duo Battandier-Trabut à partir de 1911.

L'année 1923 est l'année de sa retraite universitaire obligatoire, mais il restera directeur du Service botanique du Gouvernement général d'Algérie jusqu'à son décès.

Professeur à la faculté mixte de médecine et pharmacie d'Alger depuis 1910, il est nommé officier de l'Instruction publique, chevalier de la Légion d'honneur, puis, à l'occasion du centenaire de Pasteur, officier du même ordre. Il est élu, en 1918, correspondant de l'Institut, dans la section d'Économie rurale de l'Académie des sciences. Il est également correspondant de l'Académie d'agriculture, correspondant du département de l'Agriculture des États-Unis, et il reçoit la médaille américaine Frank Meyer, distinction rare, conférée à ceux qui se sont le plus distingués dans l'introduction des plantes utiles. La Société botanique de Genève et la Société d'histoire naturelle d'Afrique du Nord le comptent au nombre de leurs membres d'honneur.

Il est, pendant plusieurs années, adjoint au maire de Mustapha, et l'un des fondateurs, avec Battandier, du Lycée de jeunes filles de cette ville.

Après deux ans de souffrances, durant lesquels il n'interrompt pas ses recherches, il meurt à Alger le 25 avril 1929 à l'âge de 75 ans, laissant une veuve et quatre enfants.»



http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Charles_Trabut

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Un botaniste français en Algérie: Gaetano Leone Durando

1/29/2013

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 «  Né le 11 avril 1811, à Caraglio (province de Coni, Italie), décédé le 13 janvier 1892 à Mustapha (commune située en périphérie d’Alger, et rattachée en 1904 à Alger). Naturaliste.


   Après ses études secondaires, Durando entre au séminaire en 1828, ses parents, Jean-Baptiste Durando et Clotilde Gastaldi, le destinant à la prêtrise. « Mais son caractère indépendant, aventureux et même quelque peu fantasque ne put se plier à la discipline rigoureuse de cet établissement  » ; il fait « diverses escapades  », puis quitte le séminaire définitivement ; il rejoint l’armée en 1830 et devient officier, avant d’en démissionner huit années plus tard, afin de voyager librement. Il parcourt l’Italie tout en menant des études (il obtient l’équivalent du baccalauréat es sciences en 1839 et suit des cours à l’université de Pise) ; il quitte ensuite l’Italie pour la France ; il obtient à la Sorbonne une licence ès sciences en 1842. Dans les années suivantes, il voyage entre l’Italie et la France, et consacre une partie de son temps à herboriser, avec certains des plus grands naturalistes de l’époque : Jussieu, Decaisne, Reichenbach. Il correspond aussi avec Leichhardt, qui conduit plusieurs explorations en Australie.
    Il vit à Paris entre 1846 et 1850. Ses liens avec l’Ecole sociétaire sont alors bien établis. « En 1846-1847, j’ai eu le bonheur de fréquenter le cercle phalanstérien, rue de Seine, puis en 1848-1849, celui de la rue de Beaune ; j’en ai gardé douce souvenance, car alors on espérait une prompte réalisation de nos consolantes idées », se souvient-il en 1875 ; il se rappelle avoir notamment discuté avec Eugène Nus (le destinataire de sa lettre) : « tous les deux, nous criions toujours ‘’hors la science de l’harmonie sociale, pas de salut pour l’humanité’’  ».
    En février 1850, il quitte Paris pour l’Algérie ; il séjourne quelques temps à Saint-Denis du Sig, dans les locaux de l’Union agricole d’Afrique  ; « j’espérais voir se réaliser une école vocationnelle où j’aurais pu être employé ; en attendant, j’explorais la flore des environs »  ; il fait alors des excursions autour de St-Denis et d’Oran, recueillant des plantes qu’il communique aux botanistes. Mais, « après trois ans d’attente, et neuf mois de fièvre », en fait au cours de l’année 1852, il s’installe à Alger, où il est employé à l’herbier du Jardin d’essais du Hamma (ou Jardin d’acclimatation) ; il est chargé de la conservation et de l’accroissement de l’herbier qui y a été formé, et de la récolte de plantes vivantes et de graines destinées aux cultures. Il organise bientôt avec un grand succès des excursions botaniques et des cours publics. En 1853-1854, il retourne quelques mois en Europe, d’abord en Italie, puis en France ; il en ramène ses livres et ses collections à Alger où il compte rester durablement. De 1854 à 1857, il subvient à ses besoins grâce à ce qui lui reste de son patrimoine et à quelques cours de botanique et d’italien. En 1857, il obtient un poste de pharmacien interne à l’hôpital civil d’Alger-Mustapha, où, dit-il, il a « eu l’occasion d’étudier beaucoup de maladies sociales » ; mais au bout de cinq ans, il démissionne de ces fonctions « peu en rapport avec son caractère  ». Puis, afin de subsister, il accepte un emploi de secrétaire agent-comptable de l’Ecole de médecine d’Alger.   
    En 1863, il est nommé bibliothécaire et conservateur du musée de l’Ecole de médecine et de pharmacie d’Alger, emploi auquel il ajoute en 1865 celui de secrétaire comptable de l’Ecole.
    Parallèlement à ces activités professionnelles, Durando continue ses herborisations ; dans ses « excursions scientifiques, littéraires et artistiques » autour d’Alger, il est accompagné par « une centaine de personnes des deux sexes, de tout âge, de différentes professions [...] ; on visite ainsi les délicieux environs d’Alger agréablement et à bon marché ». En janvier 1875, son condisciple César Daly, venu passer l’hiver en Algérie, participe à l’une de ces promenades . Mais Durando mène aussi des recherches sur la flore de régions plus éloignées d’Alger ; il est en relation avec les naturalistes de nombreux pays, et envoie des plantes pour des herbiers et des jardins botaniques. Il découvre en Algérie plusieurs plantes jusqu’alors inconnues et participe en 1878 au congrès de l’Association française pour l’avancement des sciences . A l’occasion de ce voyage, il visite le Familistère de Guise .
    Son engagement fouriériste reste constant, comme en témoignent sa correspondance adressée à l’Ecole sociétaire, ses abonnements renouvelés à La Science sociale et au Bulletin du mouvement social, ainsi que sa participation au banquet fouriériste qui se déroule dans les environs d’Alger le 7 avril 1873 ; il y prononce quelques mots : « Ne nous laissons pas décourager par les obstacles, mais prononçons le cri américain : Go ahead » . Il appartient à un groupe fouriériste algérois, qui, dans les années 1860, a fondé une épicerie sociétaire, un crédit mutuel et une boulangerie coopérative, cette dernière ayant rapidement échoué. Son « amour de l’humanité » est même supérieur à celui qu’il a pour les plantes, écrit l’auteur d’une nécrologie de Durando. « Aussi un peintre chargé de faire son portrait et désirant avoir devant les yeux un modèle bien vrai, pria-t-il une personne d’assister aux séances de pose et de maintenir la conversation sur l’utopie phalanstérienne. La figure de l’excellent homme s’illuminait. Il en résulta une œuvre remarquable ».
    Il démissionne de l’Ecole de médecine en 1875. La municipalité d’Alger crée alors pour Durando, qui jouit d’une certaine notoriété à Alger grâce à ses herborisations publiques et gratuites, une chaire de botanique rurale et populaire des écoles communales. Il remplit cette fonction jusqu’à sa mort et continue ses herborisations publiques, dans le cadre d’une section du Club Alpin ; Karl Marx, qui séjourne à Alger entre février et mai 1882, est invité à y participer à plusieurs reprises, mais doit y renoncer en raison de son mauvais état de santé [15].
Il décède à l’hôpital de Mustapha en janvier 1892. Son nom
(avait) été attribué (avant 1962) à une avenue et à une clinique d’Alger.»
                                                             
                              Bernard Desmars

Pour plus d'informations:

http://www.charlesfourier.fr/spip.php?article786
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Aperçu sur la botanique algérienne en 1879 par Ernest Cosson

1/27/2013

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http://www.cndrb.dz/Data/Docs/Le_regne_vegetal_en_Algerie.pdf
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Un grand forestier: Paul Boudy

1/25/2013

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   « Paul BOUDY est décédé le 24 novembre 1957, en pleine vigueur intellectuelle, après une brève maladie. Ainsi disparaît un forestier d'élite qui a
accompli une prestigieuse carrière et qui, grâce à ses qualités et du fait des
circonstances, a pu avoir un rôle peut-être unique dans l'histoire de la·
foresterie mondiale.
   Paul BOUDY est né à Sarlat (Dordogne) le 5 juillet 1874. Ingénieur agro-
nome, il fit ses études à l'Ecole forestière avec la 71e promotion. Sorti en
1897, après une année de service militaire, il prit place dans le service
forestier algérien comme garde général à Azazga, puis à Oran. De 1904 à
1907, avec le grade d'inspecteur adjoint, il fut affecté au service forestier
de Tunisie, puis revint à Alger dans le service des reboisements. Appelé en
1910 à l'administration centrale, il y resta comme inspecteur adjoint puis
comme inspecteur jusqu'au 21 février 1913. A cette date se place une nominationqui devait décider de son avenir.
   Le Général LYAUTEY songeait àprotéger et à mettre en valeur les forêts du Maroc et demandait, à ceteffet, l'assistance d'un forestier. C'était là une préoccupation, assurément peu commune dans les milieux militaires, qui n'étonne pas quand on sait que ce grand chef qui était né et avait passé son enfance dans une maison contigueà l'Ecole forestière et, depuis, englobée dans les bâtiments de cette école,était acquis à la cause forestière. Lui-même a rappelé ces circonstancesle 27 juillet 1930, lors de la remise à l'Ecole de là Croix de la Légion d'honneur.
   BOUDY devint chef du service des Eaux et Forêts au Maroc: nommé
conservateur en 1919, il reçut, en 1927, le grade d'Inspecteur général. Investi
de la confiance de LYAUTEY, ayant l'appui de ses successeurs, entouré de
collaborateurs de plus en plus· nombreux et choisis, au dévouement et au
dynamisme créateur desquels il a rendu hommage, il se trouvait, au moment
de sa retraite, en septembre 1940, à la tête d'un magnifique service dont il
avait conçu les bases juridiques, l'organisation administrative, les directives
techniques. En plus de ces fonctions, BOUDY a eu, de 1936 à 1939, la charge
de réorganiser le service de la conservation de la propriété foncière et
du cadastre.
   Pour BOUDY, retraite n'a pas été synonyme de cessation d'activité. Il restait
d'ailleurs conseiller du gouvernement chérifien pour les questions forestières.
Mais une nouvelle phase de sa carrière s'ouvrait. 'Mettant à profit son expérience,utilisant les documents accumulés par les services forestiers de l'Afriquedu Nord, complétant cette documentation par des études sur le terrain, notamment en Algérie et en Tunisie, il se consacrait à la rédaction d'un grand
ouvrage. Sou« le titre Economie forestière nord-africaine, cinq volumes ont
paru de 1948 à 1954. Jusqu'à la fin son activité ne s'est pas ralentie. Revenu
dans son pays natal, il se proposait d'agir en faveur de l'amélioration des
forêts et du reboisement du Périgord. Au Congrès de l'Association française
pour l'Avancement des Sciences à Périgueux, en juillet 1957, il a présidé
avec autorité la section Agronomie et Science forestière. Sous son impulsion,
grâce au concours des forestiers régionaux, un véritable colloque forestier
eut lieu, où furent formulées des conclusions sur la restauration
économique par le boisement de la Dordogne et des départements voisins.
   BOUDY était officier de la Légion d'honneur, Grand-officier du Ouissam
Alaouite et du Nicham Iftikar. L'Académie d'agriculture l'avait élu membre
non résidant en 1951. En 1956, l'Académie des Sciences lui a décerné, pour
son ouvrage, une haute récompense, le prix Paul Marguerite de la Charlonie.
Avec une égale maîtrise et dans des conditions souvent difficiles, BOUDY
s'est montré administrateur avisé et praticien expérimenté. Pour réussir
dans l'oeuvre qu'il a menée à bien, il fallait un remarquable ensemble de
qualités. D'une belle vigueur physique, d'une vive intelligence, il avait une
énorme puissance de travail, une volonté tenace, une rigoureuse méthode.
Ayant une solide culture juridique et une sérieuse expérience administrative,
il savait aussi observer dans la nature et manifestait un réel sens biologique.
Il a été un animateur de la Société des sciences naturelles du Maroc qu'il a
présidée de nombreuses années. Avant tout, BOUDY a été un chef ; il savait,
sans brusquerie, imposer son autorité, orienter l'activité de ses subordonnés;
il savait aussi convaincre et, avec une fermeté nuancée, faire prévaloir sa
manière de voir.
   La tâche confiée à BOUDY en 1913 était ardue, techniquement et politiquement.Les forêts marocaines sont soumises à un climat qui, par l'insuffisanceet l'irrégularité de répartition des précipitations, est médiocrement favorable aux arbres. De temps immémorial, elles ont subi l'action des populationsqui leur demandent du bois, des produits variés et qui, de plus, lesutilisent comme terrain de parcours pour un nombreux cheptel, dans lequelles chèvres tiennent une large place. L'incendie qui, temporairement, régénère l'herbe, mais détruit les arbres et dégrade le sol, sévissait. La forêtmarocaine, fragile, est — il l'a écrit — « en lutte continue contre la sécheresse,l'homme et ses troupeaux ». Il fallait sauver ces forêts, les protéger, poursuivre leur amélioration et cependant assurer la vie des populations qui ne pouvaient subsister sans les ressources qu'elles leur procuraient;il fallait, notamment, maintenir le pâturage « ce point névralgique de laquestion forestière ». Le problème technique se doublait d'un problème délicat d'ordre politique et social.
    La question fut hardiment abordée et heureusement résolue. Le service
forestier entra en fonctionnement. A mesure que la possibilité s'en offrait,
il était procédé à la reconnaissance, puis à la délimitation des forêts dont la
surveillance était assurée et qui, progressivement, étaient équipées en chemins et en maisons forestières. De 1914 à 1918, la grande forêt de la Mamora fut organisée; en 1922 les forêts de cèdre du Grand Atlas étaient
abordées; en 1926 les forêts des montagnes du Rif. En même temps était
entreprise et réussie la fixation des dunes mobiles qui enserraient la ville
de Mogador et qui bientôt furent recouvertes, sur 6000 hectares, d'un boisement d'Eucalyptus et d'Acacias. Progressivement, l'action du service forestier s'étendit sur tout le pays. Dans les forêts, désormais délimitées et surveillées, protégées contre l'incendie, des méthodes de traitement furent instituées, des exploitations rationnelles organisées, la régénération des peuplements entreprise. Durant la période de guerre 1940-1944, dans le Maroc isolé, les forêts, protégées et aménagées, ont pu suffire aux besoins en combustible, en bois d'oeuvre, en tanin. Les mesures en faveur des forêts existantes étant prises, un programme de création de peuplements nouveaux fut établi, suivi ultérieurement de l'organisation d'un service de restauration des sols. La création d'une station de recherches forestières était décidée dès 1926. Ces divers services ont pris dans la suite un ample développement.
    Ce sauvetage et cette mise en valeur de la forêt marocaine, sans perturbation dangereuse des usages, a été possible grâce à des dispositions
législatives et administratives d'une puissante originalité et d'une rare sagesse. Les forêts marocaines, en vertu du droit local sont considérées commeappartenant au domaine. Mais des traditions séculaires donnent aux populations riveraines des droits d'usage très étendus, tant pour les produits ligneux que pour le pâturage. BOUDY a conçu un statut forestier tout imprégné de préoccupations sociales et a appliqué une politique forestière profondément
humaine. L'ordonnance, le « dahir » du 10 octobre 1917, sur la conservation
et l'exploitation des forêts, prévoit à la fois la protection de l'état
boisé et la réglementation du pâturage. Mais ces dispositions n'ont été
appliquées que progressivement, chaque cas régional faisant l'objet de décisions spéciales.

    Le souci dominant a été de ne pas heurter les usagers
de la forêt et de ne pas compromettre leurs intérêts matériels. Grâce à
cette souplesse dans l'application des textes, on est parvenu à une véritable
éducation des populations qui, peu à peu, ont accepté un régime qui répondait
à leurs besoins et dont, par la suite, elles ont reconnu les avantages. Le cas le plus remarquable, et vraiment paradoxal, d'application du régime forestier, s'est présenté à propos de ces curieux peuplements clairs d'Arganier du sud marocain, si étroitement liés à la vie des populations qui en utilisent le bois, le feuillage et les fruits pour la nourriture des bestiaux, l'huile extraite des amandes pour l'alimentation humaine. En maintenant tous les droits d'usage, même la faculté d'installer des cultures, on a assuré la conservation et la régénération de ces peuplements.
   Après sa retraite administrative, BOUDY s'est consacré à la rédaction de
son vaste ouvrage l'Economie forestière nord-africaine. Son but, a-t-il écrit,
était d'utiliser la documentation qu'il avait pu recueillir, les conclusions que
sa longue carrière lui permettait de formuler, pour mettre un instrument de
travail à la disposition des forestiers de l'Afrique du Nord. Le but a été
magnifiquement atteint. Son ouvrage est une somme de documents aussi bien
historiques et scientifiques que techniques et aussi un recueil de renseignements pratiques. Cette encyclopédie, axée sur la forêt nord-africaine, a une portée plus grande: les faits qui y sont décrits, les principes qui sont
énoncés sont valables non seulement pour tous les pays méditerranéens, mais, de façon plus générale, pour toutes les régions à climat aride où la coexistence de la forêt et de l'homme soulève les mêmes problèmes.
   BOUDY laisse un grand exemple. Il a doté le Maroc d'une organisation
qui assure le maintien, la prospérité et l'utilisation rationnelle du domaine
boisé ; par son action opiniâtre et persuasive, il a gagné le pays à la cause
forestière. Son souvenir sera conservé et son oeuvre sera poursuivie.: les
dirigeants de l'agriculture du Maroc lui ont rendu un hommage reconnaissant
   BOUDY a été dans le *domaine administratif un « grand commis»;   techniquement,ce fut un grand forestier. Son oeuvre rappelle, avec bien plus d'ampleur, celle de DEMONTZEY qui fut l'organisateur de la restauration des montagnes. Avoir exercé son action hors de France, pour le bien d'une autre
nation, est un titre de plus.»
                                                                                                      
   Ph. GUINIER.

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27396/RFF_1958_3_219.pdf?sequence=1


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Date du lancement officiel du Barrage vert institutionnel

1/23/2013

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   Selon Ahmed Wahid, ancien journaliste de la télévision algérienne, le Barrage vert institutionnel (1974-1989) a été officiellement lancé par le colonel Belhouchet, commandant de la première région militaire, le 14 août 1974 dans le périmètre de Tadmit  (wilaya de Djelfa) .

http://www.youtube.com/watch?v=JFKkAVNUpas


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Un grand forestier: Paul de Peyerimhoff

1/7/2013

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                                            « Paul de PEYERIMHOFF
                                                       (1873-1957)
   Paul de PEYERIMHOFF de FONTENELLE, Inspecteur Général honoraire des
Eaux et Forêts, Correspondant de l'Académie des Sciences, qu'une cruelle
maladie immobilisait depuis 1950, est décédé le 2 janvier dans sa 84e année.
Ainsi disparaît un forestier de grande classe qui, à côté d'une belle carrière
professionnelle, a eu une remarquable activité scientifique.
   Paul de PEYERIMHOFF, issu d'une vieille famille alsacienne, né à Colmar,
fut de bonne heure attiré par les choses de la nature; suivant l'exemple de
son grand-père maternel, il songea à la carrière forestière. Entré à l'Institut
Agronomique en 1892, il était admis à l'Ecole Forestière en 1894 avec
la 70e promotion. Nommé Garde général en 1896, après un bref passage dans
les Vosges et un court détachement à l'Ecole, il fut installé à Digne en
1898. Promu Inspecteur adjoint en 1904, il fut affecté au service forestier
algérien et, dès lors, toute sa carrière se déroula à Alger où il occupa
les postes d'Inspecteur en 1912, de Conservateur en 1928. Vers la fin de
sa carrière, il fut chargé des fonctions de Directeur de la Station de recherches
forestières de l'Afrique du Nord, dont il avait contribué à susciter
la création. En 1936, il était admis à la retraite avec le grade d'Inspecteur
général et conservait encore durant quelques années la direction de la
Station de recherches. Il était Officier de la Légion d'Honneur.
   Ceux qui ont connu de PEYERIMHOFF n'oublieront pas cette figure originale et sympathique. D'une grande distinction, un peu distant, mais d'une
parfaite courtoisie, sa conversation laissait apparaître une haute intelligence
et une vaste culture. Esprit philosophique, il avait sur les hommes et les
choses des aperçus pleins de finesse et son érudition lui permettait, d'aborder
des sujets variés. Mais ce qui doit rester de de PEYERIMHOFF/ c'est le
souvenir d'un forestier biologiste de haute valeur, qui a largement contribué,
d'une part à établir une juste compréhension de la forêt nord-africaine
et, d'autre part, à étudier la faune entomologique de l'Algérie.
   Les idées de de PEYERIMHOFF sur la forêt et le problème forestier en
Afrique du Nord ont été condensées par lui dans une Notice annexée à la
Carte forestière de l'Algérie et de la Tunisie publiée en 1941. De son exposé
ressort une claire définition, d'inspiration biologique, de la forêt nord-africaine,
dont la composition floristique s'explique par les fluctuations survenues
dans la configuration des continents et dans le climat au cours des périodes
géologiques, tandis que les caractéristiques physionomiques découlent
des conditions actuellement imposées par le climat et l'action humaine. Sous
un climat peu favorable à cause de son aridité, soumise à l'action destructive
de l'homme et de ses troupeaux, cette forêt apparaît comme un groupement
complexe d'êtres vivants, une biocénose, dont l'homme et le bétail perturbent
intensément l'équilibre, au point que l'existence de tout le groupement,
y compris la population humaine, est compromise. Le devoir du forestier
est de s'efforcer de réaliser un état d'équilibre qui assure le maintien de la
forêt comme aussi la subsistance des hommes et des troupeaux. La sylviculture
en Afrique du Nord est dominée par une préoccupation biologique;
la question forestière, qui a de profondes incidences sociales et économiques,
est affaire d'équilibre entre êtres vivants. Ces mêmes idées se retrouvent
dans le programme de recherches forestières que de PEYERIMHOFF a exposé
lors du congrès de l'Union internationale des Instituts de Recherches forestières
à Nancy, en 1932. Conserver la forêt, lutter contre l'aridité, est la
tâche principale. La technique forestière ne peut avoir, en Afrique du Nord,
l'importance qu'elle a dans l'Europe occidentale ou centrale, sauf des cas
particuliers, au premier rang desquels il place la culture du Chêne-liège.
   De PEYERIMHOFF a été un entomologiste de grande valeur et ses travaux
lui ont valu d'être élu, en 1938, Correspondant de l'Académie des Sciences
dans la section de zoologie. Sous l'influence d'un oncle qui a laissé un nom
en entomologie, il s'est intéressé, dès sa jeunesse, aux insectes. C'est en sa
qualité d'entomologiste averti qu'il a été, au début de sa carrière, chargé,
à l'Ecole, du classement de la belle collection d'insectes constituée, au cours
de sa carrière, par Auguste MATHIEU, Professeur d'histoire naturelle jusqu'en
1880, collection donnée à l'Ecole par ses héritiers, en 1897. Ultérieurement
il s'est affirmé comme un entomologiste de réputation mondiale, spécialiste
notamment de l'étude des coléoptères. Chose curieuse, cette particularité
était assez peu connue du monde forestier. A ses débuts dans l'administration,
de PEYERIMHOFF s'est heurté à la mentalité des anciens forestiers,
techniciens administrateurs et juristes, fermés à la biologie, pour qui
observer des plantes ou des insectes était une occupation oiseuse, sinon nuisible aux intérêts du service. En philosophe bon connaisseur des humains
qu'il était, il a volontiers laissé ignorer aux forestiers qu'il était entomologiste.
   Son oeuvre a été analysée par M. ROUBAUD dans une notice insérée
dans les Comptes rendus de l'Académie des Sciences. Il a, au cours de 35
années, publié près de 300 notes ou mémoires; il a découvert et décrit plus
de 500 espèces nouvelles de Coléoptères. « Son oeuvre d'entomologiste, --
écrit M. ROUBAUD, — n'est pas seulement marquante par sa richesse taxonomique; elle l'est aussi par un constant souci d'analyse biologique. Servi
par une culture scientifique remarquablement étendue, il s'efforce d'associer
la correcte distinction des espèces et les déductions ou les synthèses qui touchent à la vie même des peuplements qu'il étudie et à leur passé. » Ainsi ne se contentait pas de nommer ou de décrire des insectes ; il agissait en biologiste, soucieux de pénétrer le comportement de ces insectes,leurs relations avec le milieu, les raisons de leur présence,
   L'activité de de PEYERIMHOFF s'est manifestée spécialement dans plusieurs
séries de recherches. Il s'est occupé de l'étude des faunes des cavernes
et a exploré les grottes et les fissures de rochers des montagnes de Kabylie
et de l'Atlas. Il a formulé cette notion, aujourd'hui classique, que le
facteur essentiel de l'habitat cavernicole est l'humidité constante et élevée
du milieu souterrain et que c'est la dessication du milieu qui à amené la relégation de certaines espèces dans les cavernes. Il a montré aussi que la
faune cavernicole du Djurdjura et de l'Atlas comporte un mélange d'espèces
à affinités européennes qui sont des reliques arrivées durant les périodes
pluviales contemporaines des périodes glaciaires de l'Europe, et d'espèces
endémiques, récemment différenciées. Il y a, à cet égard, concordance
complète avec les faits que révèle l'étude de la flore. Une importante contribution a été apportée par de PEYERIMHOFF à la connaissance de la faune entomologique du Sahara, surtout à la suite de sa participation à l'expédition scientifique du Hoggar en 1928. Il a montré qu'il y avait là mélange
de types tropicaux et de types d'affinité méditerranéenne, qui sont des reliques.
Enfin de PEYERIMHOFF s'est attaché à l'étude des biocénoses entre
plantes et insectes; il a étudié notamment en détail la faune de coléoptères
inféodée aux divers résineux de l'Afrique du Nord. Dans le même
ordre d'idées, il a montré, lors du Congrès de l'Union internationale des
Instituts de Recherches forestières en 1932, l'immunité relative de la forêt
méditerranéenne vis-à-vis des insectes parasites. Contrairement à ce qui se
présente dans les forêts de l'Europe moyenne, la forêt nord-africaine, sélectionnée et simplifiée, est robuste et, par leur seule action, les parasites n'y causent jamais de mortalité appréciable.
   La personnalité de de PEYERIMHOFF et sa compétence lui ont valu d'être
appelé à présider des congrès et des assemblées scientifiques, tâches dont il
s'acquittait avec grande distinction. De 1931 jusqu'à la guerre il a présidé
le Comité d'études sur la biologie des acridiens.
Paul de PEYERIMHOFF a été un forestier d'exception qui a grandement
honoré le corps. Ses mérites scientifiques ont été parfaitement caractérisés
par M. ROUBAUD : « La vive intelligence, l'érudition exceptionnelle qu'il ne
cessait de développer par des lectures, conféraient à Paul de PEYERIMHOFF
une valeur à part, au sein de la brillante phalange des naturalistes qui ont
honoré l'Afrique du Nord française et contribué à son développement. Dans
les circonstances présentes, la belle figure de ce savant solitaire, de ce grand
seigneur entièrement voué aux disciplines scientifiques auxquelles il avait
consacré son existence, prend pour nous un relief singulier.»

Ph. GUINIER.

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27294/RFF_1957_3_219.pdf?sequence=1
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Un article de Fatiha Sahli consacré au cyprès du Tassili (I.N.R.F., 2007)

1/7/2013

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Félicien Grillot, inspecteur des forêts à Saïda en 1920

1/7/2013

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«Félicien Grillot, franc-comtois d'origine, région dont il avait gardé l'accent, imposant par sa haute stature, portant bien l'uniforrne vert d'inspecteur des Eaux et Forêts, arrive à Saïda en 1920. Ayant en charge une énorme circonscription limitée par Mascara, Bel-Abbes, Tiaret et au sud l'immensité du désert, il eut une activité intense, mais discrète par définition, puisque les arbres ne parlent pas. Une dizaine de gardes forestiers, sous ses ordres, logeait dans des maisons forestières disséminées dans les forêts de tamaris, lentisques, chênes verts, pins et autres genièvre, aux noms évocateurs de Merdja, Touta, Hassasnas, Aioun-el-Baranis, Barra, Aoun, Guettara, etc... Ces gardes forestiers, isolés au milieu de ces grandes étendues, assuraient une surveillance constante face aux inconscients qui allumaient, volontairement ou pas, des incendies ou qui faisaient paître leurs troupeaux dévorant les jeunes pousses. Ils assuraient aussi le reboisement de ces vastes territoires.

Les premières années de sa présence à Saïda, c'est en carriole ou à cheval que Félicien Grillot faisait ses inspections dans des contrées où seules des pistes permettaient le passage d'une monture; il connaissait tous les chemins et eut le mérite de faire de l'écologie avant même que cette notion ait été vulgarisée. Il y eut ensuite, vers 1930, la facilité et le confort de la voiture. Passionné par la nature, c'est bénévolement qu'il se rendait dans les écoles pour faire comprendre combien était important pour nos régions dénudées: "l'Arbre". De même dans les douars il diffusait ses conseils aux populations rurales. Pour les générations futures il créa la ceinture de verdure sur les pentes du Mont Abdelkrim au sud ouest de Saïda. Oui son oeuvre la plus importante, bien que très discrète et invisible à l'oeil de des concitoyens, puisqu'il faut des années pour faire pousser un arbre, restera la création de la ceinture de verdure sur les pentes du Mont Abdelkrim,ou montagne de la Croix, où des milliers de pins ont été plantés.

Il a travaillé pour les générations futures dont beaucoup, hélas, ne verront rien. Et peu de Saïdéens, sans doute, se souviennent aujourd'hui des processions de petits bourricots qui gravissaient la montagne dès le lever du jour en été, transportant des touques de zinc contenant l'eau de la rivière pour arroser les jeunes pousses pour survivre. Tous les Saïdéens connaissaient aussi la pépinière nichée au fond du Vieux-Saïda où Félicien Grillot surveillait et sélectionnait les plants les plus adaptés à notre région. Il devait aussi se rendre très souvent en inspection dans les forêts les plus reculées et les plus isolées pour veiller à la sauvegarde des végétaux en traquant, par exemple, les fabrications clandestines de charbon de bois. Mais il savait aussi, en bon vivant qu'il était, se faire plaisir avec de mémorables parties de chasse dans ces forêts giboyeuses où pullulaient perdreaux, lièvres, lapins et tant d'autres espèces; et d'aussi mémorables parties de belote avec ses amis du Cercle amical.

La vie de Félicien Grillot, nommé à Saïda en 1920, est un exemple parfait de l'attraction et du charme que pouvait exercer notre bonne ville sur des fonctionnaires arrivant de la métropole et qui, en s'implantant rapidement solidement, devenaient de vrais Saïdéens Que d'exemples avons-nous en mémoire. Saïda prit en effet beaucoup d'importance pour la famille Grillot puisque c'est là que se tissa son histoire jusqu'en 1962. Des quatre soeurs, seule l'aînée Charlotte épousa un Mascaréen, Charles Génova; les trois autres se marieront à Saïda: Renée Chatin dont l'époux Marcel, jeune lieutenant de la Légion, fut tué au combat en 1944, laissant deux enfants de 2 et 3 ans; Denise, unie à Pierre Marmey, administrateur de la Commune Mixte (1941-1944) et enfin Simone, veuve de notre ami, le très regretté Henri Messonnier.

Le "Vent de l'Histoire" nous ayant rejetés, ce fût ensuite, pour Félicien Grillot, le retour au pays natal en 1962, où il mourut en 1971, laissant le souvenir d'un homme de conviction, au caractère marqué par le courage physique et par des valeurs aujourd'hui mises un peu à l'écart. Son épouse eut un rôle, certes plus effacé mais fut un rouage essentiel pour l'épanouissement et la réussite de sa famille. L'oeuvre de Félicien Grillot restera sur notre sol natal, où il consacra tant d'années et d'efforts, comme un témoignage, hélas invisible, à nos yeux de Saïdéens nostalgiques. Saluons sa mémoire de Saïdéen parfaitement intégré avec sa famille dans notre bonne ville qui était devenue sa seconde patrie.»


Echo de Saïda - Juin 1997.

Réf.: http://saida.pagesperso-orange.fr/saidabledi02/touta.htm
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