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Faire connaître le reboisement de Sidi Bouzid

10/30/2012

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À une date inconnue - mais après 1970 - des reboisements s'étendant sur des milliers d'hectares ont été réalisés dans la région de Sidi Bouzid entre Zénina (wilaya de Djelfa) et Aflou (wilaya de Laghouat) à cheval entre les parties centrale et occidentale du Barrage vert originel.
Ces plantations ne sont repérables que lors de recherches minutieuses sur Google Earth. La faiblesse de la résolution des images ne permet pas encore de se faire une idée précise de l'état des reboisements mais à première vue les résultats sont encourageants et militent pour la poursuite de l'opération à une plus vaste échelle en s'aidant notamment des précautions suivantes:
     - semences locales,
    -  pépinières implantées dans la région,
   -  densité de plantation: 625 plants à l'hectare soit un écart entre plants de 4 m. X 4 m.,
   - tenue du sommier de la plantation,
   - remplacement des plants morts (regarnis),
   - arrosage des plantations en cas de déficit des précipitations,
   - sous-solage limité aux lignes de plantations,
  - introduction du pin d'Alep comme essence principale et du chêne vert et des genévriers oxycédre et rouge comme essences compagnes - si d'autres espèces d'arbres forestiers n'ont pas montré de meilleures performances.

Par ailleurs:
- Chaque projet de reboisement sera établi selon un plan type préconisé par l'administration forestière centrale ( un modèle figure au chapitre 20 du volume 1 de l'ouvrage Le préaménagement forestier),
-  Le renforcement du réseau météorologique dans la région est un impératif majeur ( cf. également Le préaménagement forestier).
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Des panneaux solaires distribués à des éleveurs par l'administration forestière

10/29/2012

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DIRECTION DES
FORÊTS DE NAÂMA
Programme
d’aide pour
les ruraux
Une première tranche de 120 kits solaires,
d’un projet de 360 unités, a été installée gratuitement
par la Direction des forêts de la
wilaya de Naâma, au profit de plusieurs groupements
d’habitations rurales reculés des
communes de Asla, Sfissifa, Tiout et Naâma,
indique-t-on.
Cette opération qui touchera incessamment
l’ensemble du territoire de la wilaya est menée
conjointement avec l’Entreprise régionale du
génie rural (ERGR), où plusieurs autres projets
d’accompagnement de soutien au développement
rural conçus comme projets de
proximité ont été lancés par la Conservation
des forêts de la wilaya de Naâma au profit des
éleveurs et des fellahs des zones éparses de
la wilaya. Une mesure d’accompagnement
accueillie favorablement par les couches défavorisées,
qui verront s’améliorer un tant soit
peu leurs conditions de vie.
Un programme donc diversifié en direction
des éleveurs et des fellahs est en cours de
réalisation et porte sur la réalisation des
bandes forestières, des plantations fourragères,
la protection des crues, la fixation des
dunes sur 240 ha, ainsi que la distribution des
plants d’oliviers et de brise-vent pour ne citer
que ceux-là. Ce qui, sans aucun doute, encouragera
à mettre un terme à l'exode rural.

B. Henine

Source: Le Soir d'Algérie du lundi 29 octobre 2012
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Réseau météorologique prévu dans le cadre de la réalisation du Barrage vert originel (1968-1973)

10/26/2012

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Dans le cadre de la réalisation du Barrage vert originel tel qu'imaginé entre 1968 et 1973, il était prévu l'installation d'un réesau météorologique - à commencer par les pluviomètres - à une densité de 1 poste pour 400 kilomètres carrés environ.

Cf. Le préaménagement forestier, tome 1, chapitre 20, p. 327.

Cette densité a paru excessive à nombre de responsables ayant eu à émettre un avis sur le projet.

À titre comparatif, le territoire de Louvain-la-Neuve en Belgique dispose de 7 pluviomètres sur un bassin versant de 300 hectares.

La densité du réseau de pluviomètres de Louvain-la-Neuve est par conséquent près de 1000 fois supérieure à nos propositions.


https://www.uclouvain.be/37482.html


On pourrait également constater que le réseau climatologique installé par l'administration française à Alger et sa périphérie déjà au début du XX ème siècle avait une densité largement supérieure à 1 poste pour 400 kilomètres carrés.
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Un bon article de Claude Villeneuve consacré à la valeur économique de la forêt (notamment pour justifier l'intérêt du Barrage vert et de l'aménagement généralisé des formations forestières d'Algérie)

10/24/2012

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«Forêt et économie vertePar Claude Villeneuve – 9 novembre 2011Classé dans : À la une, Chroniques, Espace Éco-conseil Google - résultats de la recherche You arrived here after searching for the following phrases:

  • valeur
  • economique
  • foret
Cliquez sur un terme ci-dessus pour accéder à sa première occurence, ou retournez à la page des résultats

La semaine dernière, je présidais une rencontre internationale à Bruxelles. Ce comité scientifique, formé d’une vingtaine d’experts, a comme mandat de produire une analyse sur le thème des forêts dans la perspective de l’économie verte pour le développement durable et l’éradication de la pauvreté.

Ce travail dirigé par la Chaire en Éco-Conseil sera présenté par la Francophonie lors du Sommet Rio +20 qui se tiendra au Brésil en juin 2012. La réunion de deux jours a été intense et productive. Permettez-moi de vous proposer quelques réflexions qui en résultent.

 D’entrée de jeu, le comité s’est intéressé à la définition de la forêt. La question n’est pas anodine. Si on y réfléchit bien, la forêt est une surface couverte d’arbres, mais qu’est-ce qu’un arbre et combien en faut-il pour faire une forêt?

Doit-on les distinguer par la hauteur? Les épinettes âgées de plusieurs siècles mais hautes de trois mètres qu’on trouve à Inuvik forment-elles une forêt? Les Acacias du Sahel qui sont des légumineuses tout comme les fèves de votre jardin peuvent-ils se qualifier alors qu’on en trouve tout au plus une centaine dans un hectare? Une définition de la forêt varie selon les climats et les usages. Par exemple, les arganiers, des arbres indigènes du Maroc, peuvent constituer des forêts, même si ces dernières ne sont pas très denses. Plutôt que par sa hauteur ou sa densité, nous avons donc convenu de définir la forêt par ses fonctions écologiques.

Celles-ci sont multiples et une forêt n’est une forêt que si ses fonctions peuvent être maintenues ou restaurées. Même si on y trouve des arbres, les lignicultures ne se qualifient pas comme forêts car le fait de ne privilégier qu’un des services rend l’écosystème incapable de maintenir ses fonctions par lui-même. Mais quelles sont donc ces fonctions et quel est leur lien avec l’économie?

 Depuis toujours, les peuples autochtones ont trouvé en forêt des façons de répondre à leurs besoins par la chasse, la cueillette de fruits et noix, mais aussi de plantes médicinales.

Ces activités ont forgé la culture, les traditions et la spiritualité  de nombreux peuples et enrichi l’humanité d’une diversité de langues qui sont aujourd’hui en péril. Ces bénéfices intangibles ne sont pas reconnus par l’économie traditionnelle.

Des activités comme l’écotourisme peuvent amener des retombées économiques pour les peuples qui maintiennent ces traditions.

C’est un des axes de l’économie verte. En effet, l’économie verte vise à l’amélioration du bien être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources. C’est, selon les Nations Unies l’outil par lequel nous parviendrons au développement durable.

Fonctions

 Les fonctions écosystémiques de la forêt génèrent aussi d’autres bénéfices. Par exemple, la régulation de l’eau permet de fournir aux agriculteurs qui sont en aval des massifs forestiers des sources d’eau potable ou d’eau d’irrigation, mais aussi pour les villes et les industries elles fournissent de l’eau, des poissons et de l’hydroélectricité. Les forêts de palétuviers ou mangroves offrent aussi une protection contre les désastres naturels affectant le milieu côtier.

Ces services écosystémiques comprennent également la séquestration du carbone et le maintien de la biodiversité. En soi, l’économie traditionnelle ne sait pas reconnaitre ces services, mais les impacts économiques sont énormes lorsqu’on les a perdus ou qu’on doit les restaurer.

L’économie verte tente de développer des moyens comme le paiement pour les services écosystémiques ou encore des mécanismes pour reconnaitre la valeur économique de ne pas couper ou dégrader les forêts. Ces outils sont destinés aux gens qui vivent près des forêts tropicales en particulier pour sortir de la pauvreté sans dégrader ces dernières.

 Le bois, le papier et les produits non ligneux sont depuis toujours extraits de la forêt et mis en valeur sur le marché sous des formes diverses. Cependant, comme nous le savons trop bien ici, l’exploitation forestière n’est pas l’activité qui laisse le plus de retombées économiques là où elle se pratique.  Les nombreux intermédiaires, les fluctuations de la demande, les aléas de la concurrence internationale, les mauvaises décisions politiques se font le plus souvent au détriment des communautés forestières. Si on en croit les Nations Unies, l’économie verte pourrait réduire les aléas de l’économie classique qu’on appelle maintenant brune.

Et cette nouvelle économie serait la clé pour le développement durable.

La forêt a une valeur en soi, comme écosystème, mais il faut lui donner une reconnaissance économique pour ses services si l’on veut éviter qu’elle soit sacrifiée dans une vision à court terme. C’est un défi important pour les prochaines décennies wt on en parlera Rio +20.

 Claude Villeneuve remet son cachet à la campagne majeure de développement de l’UQAC

inShareArticles reliés:

  1. L’économie verte et le développement durable
  2. la Révolution verte en forêt
  3. L’émergence de l’économie verte : quel rôle pour les acteurs publics?
  4. La grande transformation technologique pour une économie verte
  5. Aménager la forêt en s’inspirant de la nature
Mots-clés : forêt Claude Villeneuve Biologiste, professeur, Directeur Claude Villeneuve partage depuis 30 ans sa carrière entre l'enseignement supérieur, la consultation, la recherche et les travaux de terrain en sciences de l'environnement.»

http://synapse.uqac.ca/2011/foret-et-economie-verte/
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Carte au 1/50 000 ème de la forêt d'Aïn Zeddim

10/23/2012

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Photo
     Méthode d'aménagement sur compartimentage préalable, volet orthogonal.
     Monts de Daïa et de Saïda


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Production d'alfa pour les années 2008 et 2009

10/19/2012

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Production d'alfa:

     -  2008: 17 000 tonnes,
     -  2009:       850 tonnes,

soit respectivement 5,7% et 0,3% des besoins de l'unité de pâte à papier de Mostaghanem.

http://www.algeria.com/forums/business-affaires/27306-la-production-de-bois-en-alg%E9rie.html
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Un deuxième concurrent au Barrage vert dans les années 1970: l'usine de pâte à papier à base d'alfa de Mostaghanem

10/19/2012

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Production d'alfa prévue: 300 000 tonnes/an.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medit_0025-8296_1974_num_19_4_1566
Pour rappel, le premier projet concurrent était le Barrage fruitier déjà évoqué sur ce site.

Si le Barrage vert est l'objet de fréquentes critiques, on n'évoque pratiquement jamais le Barrage fruitier ou l'usine de pâte à papier de Mostaghanem auxquels furent pourtant consacrés d'importants budgets.

http://www.foretnumide.com/1/post/2011/10/une-des-rares-reprsentations-du-barrage-fruitier-disponible-sur-internet.html

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L'Outarde en Algérie: un avenir compromis

10/4/2012

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«Mercredi, 03 Octobre 2012 19:32
Alors que les émiratis repeuplent la réserve d’outardes à El-Bayadh Le camp de chasse “secret” des Qataris Par : Salim KOUDIL
L’outarde, cet oiseau d’environ deux kilogrammes, s’est retrouvé, le temps d’une journée, au centre d’un conflit d’intérêts sous-jacents entre deux pays du Golfe, les Émirats arabes unis et le Qatar. Le théâtre de ce duel se trouvait à près de 500 kilomètres au sud-ouest d’Alger, exactement à El-Bayadh. Le tout autour d’un lâchage d’outardes d’élevage et du thème de la chasse.

Un avion d’Air Algérie affrété, une trentaine de journalistes déplacés, trois fourgons, cinq 4X4, quatre escortes de la Gendarmerie nationale, un camion et une ambulance de la Protection civile, deux voitures de dépannage et la mobilisation d’une centaine de personnes de la région.  Une opération suivie de très près, à partir d’Abou Dhabi, par le chairman de National Holding, Cheïkh Jawaan Awaidha Al-Khaïli, membre de la famille royale émiratie. Tout ce remue-ménage pour un lâchage d’une cinquantaine d’outardes d’élevage ! Évidemment, ça ne pouvait pas être aussi simple. Cette grosse opération de charme organisée par les Émiratis dépassait le cadre de la chasse ou de la protection d’une espèce d’oiseau. Au bout, le message principal que les organisateurs ont voulu lancer pouvait se résumer en une phrase : “Nous n’avons rien à voir avec les Qataris.” 
Cette opération des Émiratis se voulait une manière de se démarquer des autres émirs du Golfe, essentiellement les Qataris, qui viennent chasser régulièrement dans la région. Une manière aussi de montrer patte blanche à  l’État algérien avec lequel de nombreux projets sont en cours. C’est qu’il y de gros intérêts au bout. 
Il faut préciser que ce lâchage d’outardes a été organisé par le Centre émirati de protection et d’élevage d’oiseaux, EBBCC (Emirates Bird Breeding Center for Conservation). 
Il n’est autre qu’une filiale de National Holding, qui est derrière le gigantesque projet Dounia Parc à Alger, un investissement prévu de 5,2 milliards de dollars. Ce n’est pas l’unique investissement des Émiratis en Algérie. D’autres, même s’ils sont de moindre importance, sont au centre des discussions entre les responsables de National Holding et l’État algérien. Entre autres, il y a le projet des fermes-pilotes, Mahasil (environ 200 millions de dollars), en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, ou encore celui de Kablat El-Djazaïr à Bouira, dont le montant varie entre 40 et 60 millions de dollars. Près de 6 milliards de dollars en jeu. 

Des Qataris, bien cachés, et bien… protégés
Le “road-movie” que la délégation a effectué hier à partir de l’aéroport d’El-Bayadh pour rejoindre Labiodh Sidi-Cheïkh a été émaillé par un “incident” qui s’est avéré des plus instructifs. Après trois heures de route, une partie du cortège de véhicules s’est retrouvée perdue au milieu de nulle part. Ni signal réseau ni trace de vie à des centaines de kilomètres à la ronde. 
Il s’est avéré que ce coin du territoire s’appelait Benoud et se trouvait non loin de Oued Namous. Un des fourgons voulait emprunter une piste, mais les gendarmes de l’escorte se sont empressés de le lui interdire ! Une réaction qui surprit plus d’un. Au même instant, un véhicule de la gendarmerie, rempli de nourriture, est passé à grande vitesse devant les véhicules à l’arrêt. L’un des accompagnateurs, enfant de la région, lança à cet instant qu’il s’agissait du “ravitaillement du camp des Qataris” ! (Voir Photos : http://www.liberte-algerie.com/galerie-photos)Il indiqua, ensuite, avec la main une direction. C’était à une centaine de mètres de là. Il y avait un gigantesque camp de tentes blanches. Voilà pourquoi les gendarmes, visiblement très gênés d’ailleurs, avaient interdit au fourgon d’aller dans cette direction. Celui qui dévoila le “secret” s’étala après. “Les Qataris sont là depuis plusieurs années et ils chassent les outardes et les gazelles.” 
Il précisera également qu’il y avait auparavant sur les mêmes lieux les Saoudiens, “mais ils sont partis depuis le début des années 1990 et je crois qu’ils sont maintenant au Maroc”. 

Soutien algérien !

L’un des détails croustillants dans cette  “escapade” désertique est la présence de plusieurs représentants d’institutions étatiques algériennes. Il y a ainsi le directeur général de la DGF (Direction générale des forêts), d’ailleurs partenaire des Émiratis dans cette opération. Mais pas seulement ! Le chef de cabinet de la wilaya d’El-Bayadh, des représentants des ministères de l’Agriculture et du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, et bien d’autres représentants des autorités locales. Cette présence en force semble être une façon de montrer un soutien aux Émiratis.
D’ailleurs, il suffisait d’écouter le DG des forêts, Mohamed-Seghir Nouai, répondre aux questions des journalistes sur l’identité des chasseurs pour être édifié. “Je vous le dis et je le répète, il n’y a jamais eu d’Émiratis présents ici et qui ont chassé les outardes.” Par contre, quand il s’agissait des Qataris, il feignait ne pas l’entendre. 

“C’est de la politique”

Et les outardes dans tout ça ! Le lâchage de cette espèce protégée et dont la chasse est interdite en Algérie s’est fait à environ 160 km de la ville d’El-Bayadh, entre Labiodh Sidi-Cheïkh et Brézina. Une cinquantaine de ces oiseaux d’élevage ont été “libérés” devant un parterre de journalistes. Mohamed-Seghir Nouai affirma que “cette année, il y aura un lâchage de 800 à 1 000 outardes et on compte faire plus l’année prochaine”. 
Un des responsables de National Holding, dépêché spécialement d’Abou Dhabi pour la circonstance, en l’occurrence le Libanais Saed Shanti, s’est voulu plus explicite. “Nous faisons de l’élevage d’outardes parce que ça rentre dans la culture des Émiratis et on veut transformer l’Algérie en un modèle mondial tel que l’Afrique du Sud en créant des cartographies pour la chasse” tout 
en insistant : “Pour le moment, évidemment, il n’est pas question de chasse mais de protection de cette espèce.” 
À noter qu’au moment du lâchage d’outardes, un homme, la cinquantaine environ, d’un air moqueur dit à ceux qui étaient à ses côtés : “Dans quelques heures, ces oiseaux vont être mangés, que ce soit par des loups ou par les loups humains. D’ailleurs, je suis sûr que ceux qui habitent les alentours ont déjà préparé leur souricière.” Il ajoutera : “C’est clair et net que tout ce qu’ils font, c’est politique”, avant de se faufiler en regardant derrière lui.


S. K.»


Source: article de Salim Koudil du journal algérien Liberté



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Massacre des Outardes: un inimaginable déni

10/2/2012

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«Actualités : UNE FONDATION ÉMIRATIE ORGANISE UN LÂCHER D’OUTARDES À EL-BAYADH
Opération bonne conscience


De notre envoyé spécial à El Bayadh, Tarek Hafid
Un centre d’élevage d’outardes houbara, financé par une fondation émiratie et soutenu par la Direction générale des forêts, a procédé, dimanche, à un lâcher d’oiseaux dans la région d’El-Bayadh. Les initiateurs de cet événement n’ont pas échappé à la polémique sur le massacre de cette espèce protégée par des privilégiés venus des pays du golfe Arabique.

Zeboudj. C’est dans cette immense pleine steppique située à deux heures de route de la ville d’El-Bayadh qu’ont été lâchées, dimanche, 175 jeunes outardes. De véritables stars filmées et photographiées sous tous les angles par une armée de reporters venue spécialement d’Alger pour couvrir l’événement. Un total de 1 000 autres oiseaux seront ainsi remis dans la nature au courant de cette semaine. Ils proviennent tous d’un centre de reproduction financé par l’EBBCC (Emirates Bird Breeding Center for Conservation), une fondation émiratie partenaire de la Direction générale des forêts. Les organisateurs ont souhaité faire de cet événement une grande opération de public relation. Mohamed Séghir Nouel, directeur général de la DGF, se prête au jeu. Il ne cache pas sa satisfaction. «C’est une initiative très importante car elle permet le repeuplement de cette espèce protégée. Il faut dire aussi que nous apprenons beaucoup de nos partenaires émiratis, car les techniques de reproduction de l’outarde houbara sont difficiles à maîtriser», explique-t-il à un groupe de journalistes. Mais les questions gênantes ne tardent pas à fuser. «Pourquoi l’outarde houbara est-elle en voie de disparition ?» Mohamed-Séghir Nouel accuse la sécheresse et le braconnage. «Qui sont les braconniers ?» Le directeur général des forêts pointe du doigt les populations locales. «Le braconnage n’est pas spécifique aux zones steppiques. Des braconniers il y en a autant aussi en Kabylie et à l’ouest du pays», indique-t-il. Les questions se font plus précises : «Pourquoi des ressortissants étrangers, originaires des pays du Golfe essentiellement, sontils autorisés à organiser de grandes campagnes de chasse dans la steppe et à abattre outardes et gazelles ?» Déstabilisé, le DGF fronce les sourcils. «Il n’y a jamais eu de chasse à l’outarde ici et nous n’avons jamais autorisé ni les Emiratis ni quiconque à chasser l’outarde ou la gazelle. Les chasses organisées par des Emiratis, des Qataris, des Koweïtiens et des Saoudiens n’existent pas. Il n’y a que la presse qui les voit. Nous, nous n’avons rien vu.» Donc les parties de chasse royale dans la steppe, les grandes battues en véhicules tout-terrains, les faucons, les campements protégés par les services de sécurité sont, en fait, sortis tout droit de l’imagination de méchants journalistes. Mais ce que ne savait pas encore Mohamed Séghir Nouel, c’est que les journalistes qui l’interrogeaient avaient vu, le jour même, un grand campement qui, après vérification, s’est avéré être celui de chasseurs qataris. Cette découverte était le fruit d’un pur hasard. S’étant trompé d’itinéraire, le cortège des minibus transportant les journalistes s’est retrouvé sur la route menant de Labiodh-Sidi- Cheikh à Béchar, soit à plus de 100 km du site réservé au lâcher d’outardes. Mohamed Séghir Nouel ne se laisse pas désarçonner. «Ce sont des Qataris chargés de construire une ligne de chemin de fer.» Le DGF termine ce point de presse improvisé en pleine steppe en recommandant aux membres de la presse de «positiver». Mais il suffira de quelques instants pour que la question des chasses princières refasse surface. Cette fois-ci, c’est un ingénieur britannique en charge du processus de reproduction au sein du centre financé par les Emiratis qui avoue l’existence de campagne de «chasse organisée». «L’outarde est un oiseau très menacé car il a plusieurs prédateurs naturels. Il fait également l’objet de braconnage mais surtout de chasse organisée. Nous avons constaté plusieurs cas de chasse organisée, mais nous ne connaissons pas les auteurs car ils bénéficient d’une protection sécuritaire», a expliqué cet expert. Une question se pose : comment se fait-il qu’un ressortissant étranger de passage en Algérie soit au courant d’un tel phénomène tandis que le directeur général des forêts, qui dispose de centaines d’agents sur le terrain, arrive jusqu’à en nier même l’existence ? Seuls quelques hauts responsables de l’Etat sont capables d’y répondre. Ceux-là mêmes qui ont érigé la chasse à l’outarde et à la gazelle comme «levier diplomatique» dans les relations avec les pays du Golfe.
T. H. »



Source: Le Soir d'Algérie du 2 octobre 2012

   À titre de rappel: ce ne sont pas les riverains des forêts qui sont à l'origine de la dévastation des formations boisées que ce soit par le pâturage ou par les exploitations illicites. Là également il faut incriminer les gros possédants...autochtones cette fois.
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