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La carte pluviométrique de la zone avait été établie en 1969 par l'ingénieur météorologue M. Andaloussi.
On peut lire dans un article de J. Bedel (1986): «Le pin d’Alep est une essence frugale, héliophile et frileuse. Son optimum est de 300/400 mm mais il supporte bien 250 mm de précipitations» http://ressources.ciheam.org/om/pdf/s10/CI010857.pdf Avant lui, Cl. Alcaraz (cité de mémoire) écrivait en 1982 que la limite inférieure du pin d'Alep était de 275 mm (Marhoum). ...l'option "zéro", c'est -à-dire aucune intervention dans les peuplements est négative pour l'ensemble des objectifs et notamment pour la protection contre les incendies.
Guy Benoit de Coignac http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/40449/202.pdf?sequence=1 ...il est plus facile de dire que le pin d'Alep est un arbre tordu, embroussaillé et combustible et de ne rien faire, plutôt que d 'avouer que c 'est une essence qui a besoin du forestier et de sa sylviculture (comme beaucoup d 'autres essences) pour donner des peuplements valables.
Guy Benoit de Coignac http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/40449/202.pdf?sequence=1 «LOUIS DE FROIDOUR (1620/25-1685)
Louis de Froidour naquit à La Fère (Aisne) à une date de peu antérieure à 1626.Il entra au service forestier en 1651, dans l’Aisne, comme « conseiller lieutenant général des eaux et forêts ». « C’était un fonctionnaire intègre, un forestier instruit, un administrateur énergique, et d’une remarquable activité » (Huffel, 1926). Il tint à écrire dans son testament « qu’il avait beaucoup travaillé, mais que Dieu lui avait fait la grâce de conserver les mains nettes ».Il occupa d’abord différents postes forestiers ordinaires et successifs, où le ministre Colbert sut reconnaître l’excellencede ses services. Et puisqu’il fallait réformer les forêts, il fut choisi comme commissaire général pour les départements de la grande maîtrise de Toulouse en 1666. Arrivé sur place, il eut vite fait de suspendre de leurs fonctions les deux grands maîtres, curieusement “alternatifs”,en charge à Toulouse, et de les faire condamner à de lourdes amendes.Et il se mit, sans relâche, à enquêter, visiter les forêts, puis les réformer, ce qui lui prit plusieurs années, au Béarn, en Navarre, et dans les actuels départements de tout le Sud-Ouest de la France. « Il circulait à chevalavec une petite escorte, qui se renforçait dans les passages dangereux » (Pauly-Charreyre, 1977). Il vint à boutde tous les obstacles qu’il eut à surmonter, sans jamais recourir à la violence. « Les directives de de Froidour pour établir et rédiger les règlements de chaque forêt — qui ne sont autres quedes aménagements — sont extrêmement remarquables, et dans aucun autre pays étranger on ne trouve, mêmeencore un siècle plus tard, une méthode aussi précise et aussi irréprochable » (Huffel, 1926). Colbert lui demanda de l’aider pour rédiger l’ordonnance de 1669 et, l’ordonnance étant devenue exécutoire, ille promut (gratuitement, ce qui était tout à fait exceptionnel) “grand maître enquêteur et général réformateur” àToulouse en 1673, poste qu’il occupa brillamment jusqu’à sa mort, en 1685. En même temps qu’il enquêtait et réformait, de Froidour rédigea un ouvrage considéré encore maintenantcomme le plus précieux des ouvrages forestiers de l’Ancien Régime : “l’instruction sur les ventes de bois du Roy ”, qui parut en 1668 en deux volumes, de 160 et 195 pages, et fut réédité en 1759. Ce livre de base futcomplété par un autre ouvrage de 418 pages, destiné à l’instruction des préposés forestiers. De Froidour est enterré à l’église Saint-Étienne de Toulouse, à côté de son ami Riquet, constructeur du canal duMidi. (Source principale : Huffel, 1926)» Cité par Jean Pardé On envisage à nouveau de produire des panneaux de particules à partir d'une matière première locale11/19/2012 «Il est envisagé par le groupe public de "Wood manufacture": Projet de fabrication de panneaux de fibres à densité moyenne
C'est en partenariat avec une firme espagnole que le groupe public de bois "Wood manufacture" compte relancer un projet de fabrication de panneaux de fibres à densité moyenne (MDF). "Nous avons insisté à Madrid, lors de la tenue du forum économique algéro-espagnol, sur la relance d'un projet de fabrication de panneaux de fibres à densité moyenne (MDF). Nous comptons tout faire pour concrétiser ce vieux projet", a laissé entendre le P-DG du groupe public, M. Ali Slimani. Initié dans les années 1990, ce projet qui devait être réalisé en partenariat avec une société espagnole spécialisée dans la fabrication de ce type de bois, n'a pas vu le jour en raison de la situation sécuritaire du pays pendant la décennie écoulée. "La matière première pour fabriquer ces panneaux est disponible localement. Mais, durant cette période sombre de l'histoire de l'Algérie, il était impossible d'aller en forêt pour la chercher et nous avons fini par renoncer", a-t-il fait savoir, soulignant, toutefois, qu"aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies pour relancer le projet avec notre partenaire espagnol". Elaborés à partir de bois feuillus ou résineux, les panneaux MDF utilisés surtout dans l'aménagement et la décoration interne des entreprises ou des commerces. "Il suffit de couper ces fibres et de les transporter à l'usine pour les transformer en pâte, permettant d'obtenir des panneaux MDF", a-t-il expliqué. Pour le P-DG du groupe "Wood manufacture", la réalisation d'investissements dans la fabrication de panneaux MDF, jusqu'à présent importés, est devenue "une nécessité" pour réduire les importations massives de ce type de bois. Ces panneaux, qu'on retrouve surtout dans l'aménagement et la décoration intérieure, dans l'industrie du meuble et l'agencement de bureaux ou de commerce, a-t-il poursuivi, peuvent remplacer tous types de bois noble comme l'hêtre et l'acajou et ne coûtent pas chers. Ce matériau industriel récent présente de multiples avantages: c'est un panneau homogène dans les trois dimensions, esthétique du fait de sa texture fine, plus économique que le bois massif et qui permet l'utilisation de bois de première éclaircie, c'est-à-dire, arbres de faible diamètre, qui ne peuvent être valorisés en bois massif, a-t-il encore ajouté. En plus, du point de vue technique, le MDF est un matériau d'usage facile, a-t-il fait remarquer. Les besoins nationaux en panneaux MDF, selon M. Slimani, sont estimés entre 30.000 à 40.000 m3 annuellement. Le secteur a importé plus de 16.000 m3 de panneaux MDF en 2010 pour une valeur de 300 millions de DA, a indiqué M. Kaci Youcef, P-DG de l'Entreprise nationale d'approvisionnement en bois (ENAB). En 2011, les importations ont atteint 26.000 m3 de panneaux MDF pour une valeur de 500 millions de dinars. Le premier responsable du groupe public de bois, a par ailleurs indiqué que des relations d'affaires ont été nouées avec deux autres firmes espagnoles, l'une spécialisée dans la fabrication des cabines sahariennes et l'autre dans l'activité du bois en général: menuiserie, ameublement... en vue de conclure des partenariats afin d'élargir la gamme de production du groupe. M. Slimani a conclu que "Les représentants de ces firmes seront prochainement à Alger pour visiter les filiales du groupe et discuter des activités que nous pouvons développer ensemble.» Rania C. Pour rappel, et dans le cadre de la proposition d'aménagement généralisé des forêts d'Algérie, les pouvoirs publics avaient édifié deux unités de panneaux de particules à Djelfa et à Telagh. D'une capacité installée de 30 000 mètres cubes chacune, ces deux usines ont été fermées sans aucune justification. http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=50401 Barrage vert/ Djebel Bou Derga (formations forestières naturelles sur image Google Earth)11/18/2012 |
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