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Aménagement forestier en Algérie/ Les Sections 2,3,4 et 5 de la forêt d'Aïn Zeddim sur Google Earth11/29/2014 «84ième message Mardi 19 avril 2011, à 18H30 Message de Salem Abdennebi Note : 10 Êtes vous sérieux, Mr Grim, quand vous parlez de "réussite" des bandes foréstières de Hassi Bahbah et Boussaada ? A ma connaissance, il n’en reste que quelques petits bosquets ( dont certains, il est vrai, de belle venue, parceque plantés dans des dépressions au sol profond ). Le reste ( 98% ??? ) aura eu une vie aussi brève que le QI de ses concepteurs, c’est à dire proche de zéro ! Je ne connais du "barrage vert" que le peu qui en reste et ces zones désertifiées, hérissées de roches ocres,avec quelques pins maigrichons égarés dans une steppe vitrifiée par les labours profonds : un desastre écologique majeur dont vous revendiquez pourtant, avec constance, la paternité ! Si vous avez le moindre sentiment pour cette belle région violée par des politiciens sans conscience et des "forestiers" incompétents et serviles, cessez cette inutile et macabre danse autour du cadavre du barrage vert. Quant à nous, il nous faudra des générations pour en effacer les traces morbides et rendre la steppe à sa vocation et ses enfants !» Nota - Salem Abdennebi est un pseudonyme. - Les interventions -toujours sous pseudonyme - sur le site djelfa.com les années 2009 et 2010 traduisaient une haine autrement plus vive. Depuis le début de l'année 2011 djelfa.com est inactif. - Grim est né à Port Gueydon en Algérie; comme les dignitaires du secteur forestier depuis 1965, Salem Abdennebi (sic) l'exclut de la communauté des natifs du pays (cf. la dernière phrase du message). - La paternité du Barrage vert originel (1968-1973) est réitérée ici. Jusqu'à plus ample informé les concepteurs du Barrage vert institutionnel (1974-1989) et du Barrage vert sectoriel (1990-2014) refusent toujours de se faire connaître. - Le dossier du Barrage vert originel a été transmis à la présidence de la République algérienne en septembre 1973; apparemment nul ne sait ce qu'on en a fait. - Les grandes lignes du Barrage vert originel figurent au chapitre 20 du volume 1 de l'ouvrage Le préaménagement forestier. Aménagement forestier en Algérie/ Les Sections 3,4 et 5 de la forêt d'Aïn Zeddim sur Google Earth11/25/2014 Aménagement forestier en Algérie/ Les sections 4 et 5 de la forêt d'Aïn Zeddim sur Google Earth11/24/2014 La Section 5 Une partie du chemin de wilaya 13 conduisant de Aïn el Hadjar à Sidi Embarek a été assise sur l'emprise d'une des plate-formes routières est-ouest du réseau de desserte de la forêt d'Aïn Zeddim. La Section 4 cf. Journal officiel de la République algérienne du 27 février 1970, page 231. http://www.vitaminedz.com/articlesfiche/1170/1170481.pdf cf. Journal officiel de la République algérienne du 27 février 1970, page 232. http://www.vitaminedz.com/articlesfiche/1170/1170481.pdf «Les Pipiers à Bougie - Témoignage Petit-fils, fils, neveu, cousin d’une grande lignée de pipiers, je peux évoquer ici l’histoire de ces pipiers dans notre ville de Bougie. A la fin du 19ème siècle, l’industrie des pipes s’étiole en Europe du Sud où les forêts, longtemps exploitées, ne fournissent plus assez de belles souches de bruyère. Elle se tourne alors vers l’Algérie aux magnifiques forêts, riches en bruyères, jamais exploitées. Les pipiers de Corse, Toscane, Sardaigne, Calabre, Sicile, arrivent dans nos ports de l’Est Algérien, accompagnés de leurs familles de maçons, plâtriers, motoristes, puisatiers et autres pour bâtir usines et maisons. Ils installent leurs scieries près des forêts, autour de Bône, Philippeville, Collo, Djidjelli, Mansouriah, Yakouren, Azazga, Port-Gueydon etc… Ces fabriques d’ébauchons comptaient plus ou moins une vingtaine de scies circulaires, sur plusieurs rangs, installées sur un plancher : le « banc », sous lequel couraient de larges courroies mues par une locomobile à vapeur brûlant les déchets de souches et les sciures roses d’odeur âcre. Les « scieurs’ , vêtus de bleu de chauffe, assis, couverts de sciure, oeuvraient dans les grincements tridents des scies et les claquements lancinants des courroies, le tout assourdissant. Le métier était dangereux, doigts ou mains mutilés, quelques fois le visage atteint par une projection de souche infiltrée de pierre. Dur, dur, à une époque sans lois sociales ni assurances ! L’art du pipier : tirer le plus et le meilleur d’une souche en fonction de sa taille, sa forme, mais aussi de sa « flamme » qui en faisait la beauté et le prix. Le « trieur » classait les ébauchons par catégorie, les faisant voltiger vers les casiers respectifs avant d’être bouillis dans d’énormes cuves, puis séchés et emballés dans des sacs qu’on appelait « balle » du nom de l’unité de production destinée à l’exportation vers les raffineries de Saint Claude dans le Jura, mais aussi en Angleterre, Allemagne ou USA, pays qui comptaient de nombreux fumeurs de pipes. Les pêcheurs venaient stériliser leurs filets dans les eaux fumantes, rougeâtres de ces cuves. Encore élève à l’école Emile Salles, je portais, le jeudi, le thermos de café au lait à mon père sur le « banc ». J’en ressens encore les odeurs et les bruits qui m’effaraient. C’était à la Plaine, à l’usine quatre frères BLANC (de Tours) près de la scierie ETIENNE, exploitant forestier bien connu. Une autre scierie fonctionnait avenue de la Gare ou des Palmiers, près des Comptoirs Numidiens et appartenait à BUHLER d’Alger. Une usine plus ancienne, à la Jeanne d’Arc, route des Concessions, entre le stade et les Quatre Chemins, appartenait à mon oncle Pascal PEDULLA de Yakouren en Haute Kabylie. Enfin celle de VASSAS, rue de Tizi-Ouzou dans le prolongement de la SOFRALI qui a construit les maisons du même nom pour loger le personnel près de l’usine. Tout comme l’a fait mon oncle, père de dix enfants, à Yakouren qui avait édifié tout un village nouveau le long de la RN 12 (Bougie-Alger) avec les pipiers et maçons qu’il faisait venir de Calabre. Les pipiers de Bougie portaient des noms que vous avez tous connus : AGRESTA, ALBANESE, AMIRATI, BIONDI, BODDI, CARNESSACCHI, CONDO, LIPPI, LOMBARDIE, MALOTTI, MAMONE, MARONGIN,, MARUCI, PAPALIA, TRILLO, TUMINELLO, VERSACE etc…. J’en oublie, qu’ils me pardonnent ! Une mention particulière pour M. AUREILLAN (père de Jeanine GOTTELAND, grand pourvoyeur en souches de qualité. Cette industrie longtemps florissante a périclité, les fumeurs de pipes se font rare. Fumer la pipe prenait du temps, impossible dans le monde actuel où tout va trop vite. Arthur CUTRI» À Port Gueydon existaient les usines Papalia et Agostino. http://www.ceuxdebougie.com/06-CHRON/6.2.30.html |
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