12 - Inventaire des cyprès de Duprez dans leur aire naturelle. Deuxième mission Grim (1971-1972). Arbres morts n°21 à n°30.

     AM 21 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  AM 22 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  AM 23 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° /5; non décrit et non mesuré.

  AM 24 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  AM 25 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  AM 26 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  AM 27 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  AM 28 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  AM 29 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  AM 30 - Amazar
   Entre les n° 63 et n° 75; non décrit et non mesuré.

  11 - Inventaire des cyprès de Duprez dans leur aire naturelle. Deuxième mission Grim (1971-1972). Arbres vivants n° 21 à n° 30 (Tamghit, Adjedjoum, Alagh Nadmen't, Ghiey, Tichouinet).

    Tamghit (suite)

   Arbre n° 21
  À 40 m à l'amont du n° 20; dans la partie rocheuse de l'Oued Tamghit qui atteint à ce niveau une largeur de 15 m.
               '' H'' =  3,50 m
                           Nota: Il s'agit en fait du diamètre du houppier.
                  C  = 1,60 m
    D houppier   = 3,50 m
  L'arbre qui a été renversé par une crue s'est fracassé dans sa chute. Le système racinaire lui-même s'est presque totalement arraché du sol et s'est rompu. Le sujet actuel est réduit à l'unique rameau survivant (novembre 1971).
  Mutilations nombreuses; 30 % de l'écorce a disparu.
  Fructification rare.
  Escalade facile.

   Arbre n° 22
  À 100 m à l'amont du n° 21, à la naissance de l'Oued Tamghit encombré de rochers à ce niveau.
                  H = 6,50 m
                  C = 5,30 m
                          Nota: Il s'agit de la circonférence de 2 rameaux pris globalement; circonférences unitaires: 0,90 m et 2,80 m.
    D houppier = 5,30 m
  L'arbre est pris entre trois gros rochers dans une zone encombrée de blocs volumineux.
  Aspect nettement dépérissant; 30 % de l'écorce a disparu;tronc fendu en son milieu, le rameau sud reposant sur un rocher.
   Feuillage réduit à la partie terminale de 3 rameaux.
   Fructification rare constituée de 3 cônes mûrs.
   Escalade facile.

            Adjedjoum

    Arbre n° 23
  À environ 8000 m (8 km) du n° 180, dans le lit de l'Oued Adjedjou (n° 180 vers n° 23 = 320 ) à un niveau où cet oued atteint une largeur d'une vingtaine de mètres.
                              H = 18,00 m
  L'arbre, d'aspect imposant est relativement élancé. Il présente une cime dissymétrique consécutivement à des mutilations.
  À 2 m du sol, le tronc, imposant, cannelé, irrégulier, se ramifie en 7-8 branches maîtresses. La centrale qui devait former le fût et la cime a été sectionnée à 9 m de hauteur pour un diamètre de 0,70 m.
  Mutilations importantes; nombreux rameaux secondaires sectionnés; feuillage abondant cependant. Absence d'écorce sur 10 % de la surface des ramifications.
  Fructification abondante constituée pour 60 % par des gros cônes gris et pour 40 % par des petits fruits noirs.
  Collet partiellement déchaussé sur 0,70 m de hauteur; racines apparentes sur une longueur de 6 m.
  Escalade facile sur le tiers inférieur de l'arbre; difficile plus haut.
  Bon semencier.

     Alagh Nadmen't

   Arbre n° 24
  À 3 heures de marche (15 km environ) du cyprès n° 22 de Tamghit; tout près de la rive droite de l'Oued.
                              H = 11,00 m
                              C =  6,10 m
               D houppier  = 11,90 m
  Tronc cannelé, court, puissant, se ramifiant à 1,50 m du sol en de nombreuses charpentières. Mutilations surtout visibles sur les rameaux de second ordre. Le rameau central, vertical, a été sectionné à 9 m de hauteur à un niveau où son diamètre atteint 0,40 m de diamètre. 25  % de l'écorce a disparu.
   Feuillage abondant; aspect vigoureux.
   Racines déchaussées et mutilées sur une dizaine de mètres de longueur.
   Fructification assez abondante; cônes déjà ouverts (novembre 1971); 15 % de cônes stériles, 85 % de fruits mûrs.
   Escalade facile.

        Ghiey

  Arbre n° 25
  À 150 m à l'amont du n° 26; à 3 m de la rive droite de l'Oued et à 20 m de la guelta Amane Felnine.
                              ''H'' = 5,00 m
                                    Nota: Cette ''hauteur'' comprend une partie du houppier.
                                C = 3,00 m
                 D houppier = 10,70 m
  L'arbre qui avait à l'origine 9 m de hauteur a été déraciné par une crue et git sur le sol; branches vivantes néoformées; 75 % de l'écorce a disparu.
  Feuillage très vert d'aspect juvénile.
  Fructification très rare; 20 % de cônes stériles, 80 % de fruits mûrs.
  Escalade très facile.

  Arbre n° 26
  À 100 m à l'ouest du n° 27 (Ghiey), dans une petite dépression sableuse à un niveau où l'Oued Ghiey atteint une largeur d'environ 100 m.
                           H = 17,00 m
                           C = 11,00 m
                                  Nota: Il s'agit en fait de la circonférence à 1,30 m  des ramifications principales prises globalement.
             D houppier = 15,00 m
  Une crue de l'Oued a partiellement déraciné l'arbre qui s'appuie sur le sol par l'une de ses branches maîtresses.
  La surface de la cavité laissée sur le tronc par une branche détachée de l'arbre porte des traces d'incinération; apparence d'âtre perché.
  Mutilations importantes; cime étêtée, 50 % de l'écorce a disparu.
 Déchaussement des racines sur une dizaine de mètres de longueur.
  Feuillage dense; fructification abondante: 40 % de fruits mûrs,   60 % de cônes stériles.
  Escalade facile.

  Arbre n° 27
  À 150 m du n° 28; dans une petite dépression sableuse également; à un niveau où l'Oued atteint une largeur de 150 m environ.
                       H = 22,00 m
                       C =  8,10 m
                         Nota: circonférence à 1,30 m des ramifications principales prises globalement.
         D houppier = 18,50 m
  Tronc court, massif, assez irrégulier, se ramifiant dès 1,10 m en de nombreuses charpentières dont certaines, très grosses. L'une de ces branches maîtresses s'est partiellement détachée du tronc et repose au sol.
  Mutilations de branches et de racines comparativement  peu nombreuses; 15 % de l'écorce a disparu; cime presque entièrement sèche.
  Des racines mises à nu sur une longueur de 15 m.
  Fructification très abondante: 60 % de fruits mûrs, 40 % de cônes stériles.
  Escalade assez difficile.

  Arbre n° 28
  À 1 heure de marche (5 km environ) du cyprès n° 24 (Alagh Nadmen't); le plus à l'aval de l'Oued Ghiey qui atteint à ce niveau une largeur de 150 m environ.
                          H = 11,00 m
                          C =  4,20 m
                              Nota: circonférence à 1,30 m des ramifications principales prises globalement.
            D houppier = 11,00 m
  Dès 0,60 m de hauteur, le tronc s'évase et se ramitie en de nombreuses branches maîtresses - qui ont asez peu souffert de mutilations. L'arbre qui croît dans une petite dépression sableuse présente un aspect vigoureux.
   Feuillage très fourni.
  Déchaussement d'une seule racine sur une longueur de 3 m.
  Fructification très abondante: 85 % de cônes mûrs, 15 % de fruits stériles.
  Escalade facile.

  Tichouinet

  Arbre n° 29
  À 180 g et 1h30 de marche (7,5 km environ) du n° 26 (Ghiey), près de la rive gauche de l'Oued Tichouinet qui atteint à ce niveau environ 300 m de largeur; à 0,50m du n° 31 au point qu'ils paraissent représenter deux tiges d'un même sujet; les racines sont étroitement imbriquées.
                         H = 12,00 m
                         C =  2,60 m
           D houppier =  9,60 m
  Tronc court, cannelé, se ramifiant à 1,60 m du sol en plusieurs branches maîtresses dont certaines ont été sectionnées; mutilations assez importantes; arbre à port globuleux contrairement à la forme élancée observée à Ghiey; 30 % de l'écorce a disparu.
  Comme pour le n° 31, le système racinaire, au niveau du pivot est déchaussé sur une hauteur de 0,70 m; de grosses racines latérales, mutilées, sont visibles sur une longueur de 15 m.
  Feuillage peu fourni; fructification abondante: 65 % de fruits mûrs en début de déhiscence (novembre 1971), 35 % de cônes stériles.
  Escalade facile.

   Arbre n° 30
  À 50 m au sud (210 g) des arbres 29 et 31; près de la rive gauche de l'Oued Tichouinet qui atteint à ce niveau une largeur de 300 m environ.
                           H = 12,00 m
                           C =  4,30 m
                                   Nota: circonférence de 2 rameaux pris globalement; circonférences unitaires: 1,80 m et 2,50 m.
             D houppier = 11,10 m
  À 0,70 m du sol, l'arbre donne naissance à 2 grosses charpentières redressées; mutilations rares sur les branches maîtresses mais les rameaux secondaires sont très endommagés par les coupes. Bien que 10 % de l'écorce ait disparu, aspect vigoureux surtout comparativement aux arbres 29 et 31..
   Pivot déchaussé sur 0,70 m de hauteur; racines superficielles, mutilées, mises à nu sur une longueur de 20 m.
   Fructification assez abondante: 60 % de cônes stériles, 40 % de fruits fertiles en début de déhiscence (novembre 1971).
  Escalade facile.

 10 - Un commentaire sur l'interview accordé par Grim au journal en ligne Algérie Patriotique à propos du Barrage vert (novembre 2017)

   nacer-eddine06
17/12/2017, 13h20
à Algerie.patriotique

 «Par Houari Achouri – Avec le Barrage vert, l’Algérie a été pionnière dans la lutte contre la désertification, affirme Saïd Grim, concepteur du projet.

Le Barrage vert et la route Transsaharienne, lancés dans les années 1970, du temps du président Houari Boumediene, sont l’exemple de réalisations où l’institution militaire, à travers le Service national, s’est impliquée directement, durant une certaine période, apportant ainsi sa contribution décisive à deux gigantesques projets d’aménagement du territoire avec un impact inestimable sur le développement économique et social. De nombreux articles ont paru dans les médias, rédigés à partir d’interviews des principaux acteurs de ces projets et de témoignages de ceux qui étaient engagés sur le terrain dans leur réalisation. Mais l’histoire de ces grands travaux, qui ont connu leur moment de gloire et de prestige pour tomber ensuite dans la banalité et quasiment l’oubli, reste à écrire. Dans ce sens, ****************** publiera à partir de demain, en exclusivité, l’interview de Saïd Grim, ingénieur civil des eaux et forêts et concepteur du Barrage vert.

Le Barrage vert aura 50 ans en 2018. Saïd Grim date de 1968 le début de cette vaste opération qu’il a initiée dans un climat qu’il décrit «tendu, une partie de la hiérarchie forestière montrant de l’hostilité à toute initiative visant l’aménagement des forêts par un personnel d’autochtones». «On considérait alors, et peut-être encore maintenant, que les techniques sortant de la routine relevaient de l’apanage des experts internationaux», explique-t-il. Toute la carrière de Saïd Grim sera émaillée d’ennuis liés au Barrage vert, un projet contrarié, selon lui, dès le départ par ce qu’il appelle «la hiérarchie forestière».

Contre vents et marées, il réussira, en 1968, à amorcer son idée inspirée de ce qu’il a appris en tant qu’élève à l’Ecole nationale des eaux et forêts de Nancy, où il a pu «prendre connaissance de démarches et de doctrines qui nécessitaient bien évidemment une adaptation au contexte algérien», dit-il. Tout commence à Moudjebara, à une vingtaine de kilomètres au sud de Djelfa, et une sorte de bilan fut établi lors d’un séminaire «houleux» organisé à Djelfa les 18 et 19 septembre 1968.

Saïd Grim évoque les noms de ceux qui étaient portés par «l’amour du travail bien fait» et qui se sont sacrifiés pour que l’idée du Barrage vert soit concrétisée. Il cite également toutes les embûches posées sur son chemin, voire les persécutions qu’il a subies pour empêcher que cette idée devienne réalité. Il est très critique sur le travail de ce qu’il appelle tantôt l’administration forestière, tantôt la hiérarchie forestière. Il estime qu’elle n’a pas aidé à la concrétisation du projet et qu’au contraire elle s’y est opposée.

Pour son concepteur, le Barrage vert est sûrement le «fleuron de l’Algérie» en matière de lutte contre la désertification. «Mais plus encore, c’était une référence pour tous les pays en proie à la désertification», souligne-t-il. Il estime que «l’Algérie fut le premier pays à engager des opérations d’envergure pour enrayer la stérilisation d’une vaste partie de son territoire». Mais, il se dit «convaincu que l’Algérie, il y a une cinquantaine d’années, a perdu la chance de figurer en bonne place parmi les acteurs majeurs de la lutte contre la désertification». Saïd Grim ne mâche pas ses mots concernant le plan national de reboisement. «Il s’agit d’une pure fumisterie» et il l’explique à partir d’arguments techniques.»
  

www.algerie-dz.com/forums/archive/index.php/t-413760.html 

 
  9 -Inventaire des cyprès de Duprez dans leur aire naturelle. Deuxième mission Grim (1971-1972). Arbres morts n° 11à n° 20.

      AM 11 - Iben'dradj
  À 65 m au sud-ouest du n° 93. Tronc complétement disloqué dès la base; rameaux épars sur le sol; brûlé. Mensurations impossible à établir.

  AM 12 - Iben'dradj
  À 70 m et 205 gr du n° 93. Cyprès mort de 0,55 m de tour sectionné à 1 m de hauteur.En voie de décomposition.

  AM 13 - Iben'dradj
   À 4 m et 180 gr (S-E) du n° 94. Arbre presque totalement recouvert de végétation.

  AM 14 - Tibdjoudjin'
   À 200 m du n° 103 sur le trajet d'Adhar Taklit. Peu visible, fragments épars sur le sol, comme arasé.

  AM 15 - Adhar Taklit
   Tout près du n° 73. Ce qui reste de l'arbre est à moitié enterré et en voie de décomposition. Circonférence non relevée; longueur: 7,00 m.

  AM 16 - Adhar Taklit
   AM 16 et AM 17 de part et d'autre du n° 72. Arbre fragmenté et en voie de décomposition. Impossibilité de mesurer la longueur et la circonférence.

  AM 17 - Adhar Taklit
   AM 16 et AM 17 de part et d'autre de n° 72.
   Longueur: 6,00 m, circonférence: 1,80 m.

  AM 18 - Amazar
   À 200 m et 330 gr (N-W) du n° 68; brûlé; circonférence à la base de l'arbre: 4,50m.

  AM 19 - Amazar
    À 50 m et 120 gr du n° 67; sur une crête.
   Gros arbre renversé entre des rochers; calciné; probablement abattu par brûlage; les incinérations sont visibles jusque sur une hauteur (longueur) de 10 m; rameaux épars.
   Longueur: 10,00 m; circonférence: 4,00 m.

  AM 20 - Amazar
  Entre les cyprès vivants n° 63 et n°75 l'oued Amazar est d'un parcours difficile car encombré de rochers. Nombreux arbres morts le plus souvent par brûlage à la base. 11 arbres morts ont été recensés mais il est possible qu'il en existe d'autres non aisément visibles.

  7 - Origine de la forêt d'Aïn Zeddim.
      La nouvelle forêt d'Aïn Zeddim d'une superficie de 3598,82 ha a été constituée à l'intérieur des limites des anciennes forêts domaniales de Fenouane, Djafra-Cheraga, Maalif, ainsi que de bois non domaniaux.
   -  2670,78 ha appartiennent à la forêt domaniale de Fenouane,
    -   796,31 ha appartiennent à la forêt domaniale de Djafra-Cheraga,
    -   100, 25 ha appartiennent à la forêt domaniale de Maalif,
    -     31, 48 ha sont issus de bois non domaniaux.

  6 - Origine de la forêt. Instruction générale sur l'aménagement des forêts soumises au régime forestier, O.N.F., 1977, p. 19.
   « Lorsque la forêt est est constituée par la fusion de plusieurs forêts différentes, elle doit être "baptisée": il ne faut pas alors, dans la mesure du possible, lui appliquer le nom d'une seule des unités constitutives. ce qui pourrait par la suite entraîner des confusions. »

    Les nouvelles forêts constituées à l'occasion des opérations de préaménagement ne sont pas issues de la fusion de plusieurs forêts mais de parties mitoyennes de territoires sylvestres généralement domaniaux.

  5 - Plage (Manuel d'aménagement, 2e édition, O.N.F., 1970), p. 155.
  «Terme utilisé dans la futaie irrégulière (cf. "Structure") pour désigner une surface variant d'une dizaine d'ares à la surface de la parcelle et comportant un peuplement élémentaire de structure jardinée ou de structure régulière, qui se différencie des peuplements voisins, de structure jardinée ou régulière, par sa structure ou par son âge.»

  L'hétérogénéité extrême des peuplements rend inappropriée toute référence à la parcelle ou à la sous-parcelle .À la suite des aménagistes français on  appellera:
      X      les peuplements réguliers à courte durée de survie,
      Y      les peuplements irréguliers,
      Z       les peuplements réguliers jeunes.
 Les forestiers français n'évoquent pas les espaces sans arbres. Le préaménagement par contre fait obligation de cartographier les vides.
  En 1989 trois élèves-ingénieurs de l'Institut agronomique d'Algérie ont rédigé, sous notre contrôle, leur mémoire de fin d'études sur le thème de l'aménagement de territoires préaménagés. La cartographie des espaces forestiers même si elle nécessita beaucoup d'énergie en raison d'une hétérogénéité structurale inouïe, fut facilement maîtrisée par les étudiants et même par des techniciens à la formation académique pourtant sommaire. 

  4 -Inventaire des cyprès de Duprez dans leur aire spontanée. Deuxième mission Grim (1971-1972). Arbres morts n° 1 à n° 10.

  AM 1 - In'gharohane
  À 350 m et 260 gr (S-SW) du n° 60.
  Longueur: 4,00 m, circonférence: 2,00 m. Une partie de la ramification secondaire conservée.

   AM 2 - Tamghit
  À proximité du n° 14. Prélèvement d'une grande rondelle ramenée à Alger.

   AM 3 - In'gharohane
   À 25 m du n° 56.
   Hauteur: 11,00 m, circonférence: 4,10 m. Repose sur un gros rocher.

   AM 4 - In'gharohane
   À 25 m également du n° 56.
   Hauteur: 11,00 m, circonférence: 5,00 m. L'arbre, encore debout, s'appuie sur l'une des parois du canyon où il s'est développé.

  AM 5 - In'gharohane
   À 45 m et 160 gr (S-E) du n° 41.
   Hauteur: 7,50 m, circonférence: 3,10 m.

  AM 6 - In'gharohane
  À 15 m du n° 45.
 Hauteur: 5,50 m, circonférences (de deux branches naissant à 0,50 m du sol): 1,85 m et 1,35 m.
  L'arbre, debout, conserve une partie de ses ramifications secondaires.

   AM 7 - In'gharohane
   À l'E-NE et à 600 m du n° 51.
   Longueur: 7,00 m, circonférence: 2,30 m. Une partie du tronc repose sur ses ramifications tandis que l'autre partie éclatée, git sur le sol. Plusieurs traces d'incinérations.

  AM 8 - In'gharohane
  Rattaché au n° 51; à à 5 m de AM 7.
  Longueur: 7,00 m, circonférence: 1,50 m.
  Tronc couché et brûlé en plusieurs endroits. Conserve une partie de ses ramifications secondaires; des rameaux épars tout autour.

  AM 9 - In'gharohane
  À 7 m et 50 gr (NE) du n° 52.
  Longueur: 10,00 m, circonférence: 3,70 m.
  Arbre déraciné et gisant. L'une des branches maîtresses s'est détachée du fût; une partie des ramifications secondaires existe.

   AM 10 - Iben'dradj
  À 13 m et 60 gr du n° 90.
  Circonférence: 0,30 m.

  3 - Inventaire des cyprès de Duprez dans leur aire spontanée. Deuxième mission Grim (1971-1972). Arbres vivants 1 à 10.
          Tamghit
  Arbre n° 1
  À 20 m. du camp de toile de Tamghit: dans le lit de l'Oued.
                           H = 16,50 m
                           C =   7,10 m
            D houppier  = 16,00 m  
  Tronc cannelé, court et ramifié à 1,30 m du sol; écorce partiellement absente par plaques; sectionnement et incinération d'une partie du système racinaire qui est mis à nu sur une longueur de 6 m.
    Fructification très rare (70% de cônes stériles, 30 % de fruits mûrs).
     Escalade facile.

 Arbre n° 2 
   À 800 m environ à l'aval du n° 1; dans le lit encaissé de l'Oued.
                            H = 11,50 m
                            C =  1,90 m
              D houppier  =  4,90 m
  L'arbre, pris entre de gros rochers, a été couché par une crue; son extrémité s'est ensuite redressée pour donner le sujet actuel. Tronc méplat; nombreux sectionnements de branches; port fastigié; les racines s'enfoncent dans une guelta..
  Fructification abondante non encore parvenue à maturité en novembre 1971; 70 % de cônes verts, 30 % de fruits stériles.
   Escalade facile.

  Arbre n° 3 
  À 100 m environ à l'aval du n° 2; dans le lit de l'Oued mais tout près d'une paroi rocheuse d'une vingtaine de mètres de hauteur.
                              H = 12,50 m
                              C =   5,50 m
                                       Nota: Il s'agit de la circonférence à 1,30 m de trois grosses ramifications prises globalement; les circonférences individuelles sont: 1,40 m, 1,70 m et 2,30 m.
               D Houppier  =  6,10 m
  L'arbre a été incliné par une crue puis s'est ''redressé''. Le tronc se ramifie à 0,50 m du sol en 3 branches dont deux ont été sectionnées.
  Les racines s'enfoncent dans une guelta à sec en novembre 1971.
  Fructification peu abondante; fruits directement contre la tige à la partie supérieure de l'arbre.
  Escalade difficile.

  Arbre n° 4
  À 50 m environ à l'aval du n° 3; dans le lit de l'Oued.
                               H = 11,50 m
                               C =   5,00 m
                 D houppier =  10,70 m
  Fût très court (1,20 m de hauteur), cannelé, tronconique, se ramifiant en 4 branches maîtresses dont l'une a été sectionnée à son départ. Nombreuses mutilations.
  Fructification peu abondante: 25 % de cônes mûrs, 5 % de cônes verts, 70 % de cônes stériles.
  Escalade facile.

   Arbre n° 5
 À 20 m à l'aval du n° 4; dans le lit de l'Oued.
                               H = 21,50 m
                               C =  6,30 m
                D houppier  = 11,20 m
  Le tronc, imposant, se ramifie à 4 m du sol en 3 branches maîtresses dont 2 ont été sectionnées à leur base. Côté Est, l'arbre présente une crevasse profonde. Mutilations très nombreuses; 25 % de l'écorce a disparu.
  Système racinaire superficiel mis à nu sur une longueur de 2 m.
  Fructification rare constituée pour 50 % par des cônes stériles et pour 50 % par des fruits mûrs.
  Escalade difficile.

  Arbre n° 6
 À environ 40 m à l'aval du n° 5; dans le lit de l'Oued.
                                 H = 11,50 m
                                 C =   4,80 m
                   D houppier = 10,60 m
 Tronc puissant et court se ramifiant à 1 m du sol. Mutilations très nombreuses; le rameau central, vertical a été sectionné à une hauteur de 7 m. 75 % de l'écorce a disparu; exsudation de résine.
  Racines superficielles apparentes sur une longueur de 1 m.
  Fructification abondante mais limitée à la partie terminale de 4 rameaux; 50 % de cônes stériles et 50 % de fruits mûrs.
  Escalade facile.

  Arbre n° 7
 À environ 120 m à l'aval du n° 6; dans le lit de l'Oued.
                                H = 10,50 m
                                C =   6,70 m
                                         Nota: Il s'agit de la circonférence de 3 grosses charpentières prises globalement; les circonférences unitaires sont: 1,20 m, 2,00 m et 1,60 m.
                  D houppier =   8,70 m
  Trois grosses branches prennent naissance à la base de l'arbre (absence de fût); mutilations nombreuses; 10 % de l'écorce a disparu.
  Les racines s'enfoncent dans une guelta pourvue en eau en novembre 1971.
   Fructification rare constituée de 30 % de fruits mûrs et de 70 % de cônes stériles.
   Escalade facile.

  Arbre n° 8
  À 60 m à l'aval du n° 8; dans le lit de l'Oued.
                                 H = 9,00 m
                                 C = 3,90 m
                   D houppier = 9,30 m
  À 6 m d'une guelta pratiquement à sec en novembre 1971.
 Aspect nettement dépérissant; la plupart des rameaux terminaux sont secs; tronc irrégulier, cannelé; mutilations très nombreuses; traces de tentatives de sectionnements à la hache et à la scie; 60 % de l'écorce a disparu.
   Arbre déchaussé sur une hauteur de 0,60 m; racines apparentes sur une longueur de 1 m.
   Fructification rare constituée par 30 % de cônes mûrs et 70 % de fruits stériles.
   Escalade facile.

  Arbre n° 9 
  À 50 m à l'aval du n° 8; dans le lit de l'Oued et dans les anfractuosités d'une dalle rocheuse.
                                  H = 7,00 m
                                  C = 0,90 m
                    D houppier = 2,60 m
  Déformation en crosse de la partie inférieure du fût cachée par des blocs de pierre.
  Arbre ''élagué'' sur une hauteur de 3 m; port pyramidal; allure juvénile.
  Fructification très rare: 90 % de fruits mûrs; 10 % de cônes stériles.
  Escalade facile.

  Arbre n° 10
  À 20 m à l'aval du n° 9; près d'une paroi rocheuse mais également à proximité d'une guelta.
                                   H = 11,00 m
                                   C =  3,80 m
                     D houppier = 10,40 m
  Durant probablement sa phase juvénile l'arbre a été partiellement déraciné, s'est renversé puis ''redressé''. À 2,50 m du sol apparaissent 3 grosses branches maîtresses dont la centrale a été sectionnée. 30 % de l'écorce a disparu.
  Fructification pratiquement inexistante.
  Escalade facile.