Cette entité forestière couvre environ 900 ha
Position du centre de gravité du quadrilatère formé par la section 6:
34°37'39.03'' N, 3° 21' 17.68'' E, 1 217 m.
Altitudes extrêmes: 1 194 m. et 1 241 m.
Pente inférieure à 5%
Image Google Earth Cette entité forestière couvre environ 900 ha Position du centre de gravité du quadrilatère formé par la section 6: 34°37'39.03'' N, 3° 21' 17.68'' E, 1 217 m. Altitudes extrêmes: 1 194 m. et 1 241 m. Pente inférieure à 5%
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Position du centre du premier O de Google: 33°31'24.58'' N, 0°15'34.18'' W, 1 121 m. Il s'agit d'un reboisement qui a débuté dans les années 1970. La plantation n'a été - comme c'est souvent le cas - ni suivie ni poursuivie. Une bonne proportion des plants a malgré tout survécu dans cette région plus aride que celles d'El Bayadh, Aflou et Djelfa. Tapis d\'aiguilles et de brindilles de pin d\'Alep en forêt de Moudjebara (Barrage vert originel)5/13/2011 Photo A. Chouiha, Google Earth-Panoramio Position de l'image sur Google Earth: 34°36'01.94'' N, 3°20'51.45'' E, 1 256 m. Deux tiges de pin d'Alep (Pinus halepensis Mill.) au stade perchis; au pied de l'un des sujets, probablement des bolets. Tapis d'aiguilles et de brindilles de pin d'Alep dans un peuplement fermé. Le reboisement favorise la pédogenèse dans ces territoires ruinés par le surpâturage. L'infiltration des précipitations s'en trouve accrue de même qu'est réduite l'érosion hydrique - et éolienne. Photo Alfiodor Google Earth-Panoramio Position de l'image sur Google Earth: 34°43'08.68'' N, 3°24'36.48'' E, 1 147 m. Bonne reprise de la plantation située entre Mouilah et Djelfa. La bande routière de reboisement de 100 m. de largeur est partagée en deux ''sous bandes'' par une piste centrale. Les pins d'Alep (Pinus halepensis Mill.) ont 40 ans d'âge maximum. Probablement une réalisation du chef de district Abdelhamid Bérini. Photo « Priorité absolue de la DGF
En 1969, le gouvernement de Houari Boumediène lance le barrage vert, une immense ceinture de 1200 km de long sur 20 km de large devant protéger la partie Nord de l’Algérie de l’inexorable avancée du désert. Ce chantier pharaonique d’une superficie de 3 millions d’hectares, confié à l’armée, devait mobiliser pas moins de 20 000 jeunes recrues du service national. Pendant une vingtaine d’années, l’armée s’est ainsi attelée à la tâche en mettant les gros moyens. L’ouvrage a commencé à prendre corps en dépit de la rudesse du terrain et ce jusqu’au retrait de l’armée au début des années 1990. S’ensuit une passation de consignes avec l’administration des forêts qui a officiellement repris le chantier en 1994. « En le réceptionnant, le barrage vert était déjà bien cadré. Le tracé était judicieusement étudié. Nous pouvons dire que l’armée a fait de son mieux quand elle était sur les lieux », nous a indiqué le directeur de la mise en valeur des terres à la DGF, M. Khelifa. Aujourd’hui inscrit comme une priorité nationale, le projet du barrage vert est, selon la DGF, en pleine phase de réalisation. « L’ouvrage est scindé en plusieurs grands chantiers, localisés essentiellement à Tébessa, Naâma, Khenchela, M’sila et Djelfa. Nous devons réhabiliter des sites qui ont connue des dégradations avancées et où le taux de réussite n’a pas dépassé les 50%. En somme, la mission principale de la DGF est la consolidation et l’extension du barrage vert, un projet qui rentre dans le cadre d’une instruction gouvernementale signée en 1994 et remise à jour par le programme de relance économique du quinquennat 2005-2009 », ajoute M. Khelifa et de préciser : « Les travaux n’ont jamais été gelés malgré les problèmes d’insécurité qui ont touché le pays et en particulier les régions où devrait passer le barrage vert. Pour la période 1994-2000, la DGF a reboisé pas moins de 70 551 ha, dont 11 000 ha à Tébessa et 10 000 ha respectivement à Djelfa, M’sila et Khenchela. Notons que la superficie consacrée à l’ouvrage, soit 3 millions d’hectares, englobe aussi celles des villes et villages qui s’y frottent. Les parcours steppiques et les espaces agricoles sont à exclure du projet. « Le barrage vert n’est pas seulement une protection écologique, il est aussi un vecteur par excellence au développement local ». Pour ce qui est du financement, la DGF tient à citer les nombreux dispositifs créés par l’Etat à l’exemple du Plans nationaux du développement agricole et rural (PNDA et PNDR), le programme national des Hauts-Plateaux et le programme du Sud. « Le barrage vert reste un exemple à suivre pour les autres pays. Beaucoup de pays, dont la Chine, voudraient bénéficier de cette expérience », affirme la DGF. « Afin de respecter la biodiversité, l’administration des forêts s’attelle à diversifier les espèces. Pour ce qui est des zones steppiques, la plantation pastorale pour améliorer les rendement en unités fourragères figure aussi parmi les priorités. Et la main-d’œuvre ? « Les fonds prévus pour la réalisation du projet prennent évidemment en compte le volet de la main-d’œuvre », assure la DGF. http://www.elwatan.com/2006-03-22/2006-03-22-38755 » Certaines des appréciations du journaliste et de son interlocuteur méritent d'être validées. Retenons malgré tout qu' « Aujourd’hui inscrit comme une priorité nationale, le projet du barrage vert est, selon la DGF, en pleine phase de réalisation. » Le propos est de 2006. Position de l'image (au centre du premier O de Google): 33°39'37.11'' N, 1°15'40.16'' E, 1 396 m. Le reboisement, apparemment de réussite moyenne, se trouve à une altitude dépassant 1 400 m. Dans le côté inférieur gauche de l'image, les élévations peuvent être supérieures à 1 800 m. C'est dans cette région de Stitten, et plus généralement d'El Bayadh, que le Barrage vert originel (1968-1973) devait atteindre sa plus vaste ampleur. «1. Cursus universitaire
1958-63 Université de Strasbourg Faculté des Lettres, Licence d'Histoire et de Géographie, (neuf certificats de licence dont celui de cartographie). Faculté des Sciences : certificat de minéralogie. 23 mars 1963 : Doctorat de 3e cycle de Géographie, Université de Strasbourg : Quelques aperçus sur les manteaux de décomposition des roches dans les Andes vénézuéliennes de Mérida sous Ia direction de Jean Tricart (mention très honorable à l'unanimité). Publié par le CNRS dans la collection "Mémoires et Documents" 13 mai 1972 : Doctorat d'Etat, Université de Paris-Sorbonne Le modelé des grès; problèmes généraux , sous la direction de Pierre Birot (mention très honorable et félicitations du Jury à l'unanimité). Publié par l'IGN (Institut Géographique National), Paris, Collection Etudes de Photo-Interprétation, n0 7 (directeur de collection : Jean Hurault). 2. Fonctions d'enseignant-chercheur : université, CNRS et Nations-Unies 1961 : Collaborateur technique à l'université de Strasbourg, au laboratoire de Géographie Appliquée (Dir. Pr Jean Tricart). 1964 : Attachée de recherche au CNRS, elle rejoint, à l'Institut de Géographie de Paris Sorbonne, le Laboratoire de Géographie Physique (Dir. Pr Pierre Birot). 1966 : Assistant de Géographie à l'Université de Paris-X, Nanterre. 1966 : Maître-Assistant à l'Université de Paris-X, Nanterre. 1970 : Maître de Conférences à l'Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA). 1975 : Professeur sans chaire à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. 1979 : Professeur titulaire de 2e classe à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. 1975-80 : Enseignement de la télédétection à l'Institut Géographique National, Saint-Mandé. 1982 : Cours d'agrégation : “Les déserts et leurs marges, étude physique” du Centre National de Télé-Enseignement de Vanves. 1983-85 : Collaboration au DEA Climatologie et Géographie Physique, Université de Paris IV. 1985-88 : Détachement au PNUE (Programme des Nations-Unies pour l'Environnement) à Nairobi, Kenya, comme Co-Directeur du DC/PAC (Service de lutte contre la désertification). 1990 : Professeur titulaire de 1e classe à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. 1998 : Membre senior de l'Institut universitaire de France. 2001 : Professeur titulaire en classe exceptionnelle à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. 2003 : Professeur émérite des Universités. A consacré sa carrière d'enseignant-chercheur principalement à la protection de l'environnement, au développement et à la mise en valeur des milieux secs. A été consultant pour huit organismes des Nations-Unies, en Afrique, Asie, Amérique du Sud (Pérou, Chili, Brésil) et Australie. Directeur du Laboratoire de Géographie Zonale pour le Développement (LGZD), créé par elle en 1973 à l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Ce laboratoire a signé en 2005-2006 cinq projets de développement (Cameroun / Côte d'Ivoire, Mali, Maroc, Mauritanie, Asie Centrale/Ouzbékistan) Membre : - de l'Académie des Sciences de New-York; - du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, Paris; - du Comité Scientifique Français de la Désertification, Paris; - du Comité Scientifique de l'Académie des Sciences du Tiers-Monde. Co-Chairman du Coordinative research council for Study, Conservation and rational Use of Central Asian deserts resources du Comité d'Etat des Sciences et de la Technologie de la République d'Ouzbékistan, Tachkent. Membre expert : - du Programme des Nations-Unies pour l'Environnement; - du Third World Academy Sciences and the Global System for Analysis, Research and Training pour l'expertise des projets sur Assessment of Impacts and Adaptation to Climate Change. - Expert évaluateur de l'Union Européenne DG XII-AG, Science, Recherche et Développement. Auteur de 235 publications et de plusieurs livres, dont : - en 1992. Desertification through Wind Erosion Control in Asia and the Pacific. ESCAP/UNDP, Bangkok, 139 p. - en 1994 : Desertification, Natural Background and Human Mismanagement - 2nd ed. Springer Study Edition, Springer Verlag, 314 p. - en 1995 : Les Déserts. Cité des Sciences de la Villette, Collection Explora, Pocket Sciences, 127 p. - en 1995 : L'Homme et la Sécheresse. - Masson, Paris, Collection «Géographie», 335 p. - en 1999 : Aridity, Droughts and Human Development - Springer Verlag, Heidelberg, RFA, 302 p. traduction en anglais, revue et corrigée de l'Homme et la Sécheresse, également traduit en persan. - en 2003 Les Pays Secs, Environnement et Développement - éd Ellipses, collection Carrefours, Paris, 160 p. Les milieux secs sont de mieux en mieux appréhendés. Le développement y connaît des réussites beaucoup plus grandes que les mass média ne le laissent entrevoir. - en 2005 : Co-auteur du Dictionnaire de Géographie, sous la direction de G. Wackermann - éd Ellipses, 432 p. 3. Distinctions honorifiques -- Médaille du Mérite National Centrafricain, pour services rendus à l'Université de Bangui. -- Membre d'honneur de la Gesellschaft für Erd- und Völkerkunde zu Stuttgart E. V. -- Chevalier puis Officier des Palmes Académiques. -- Prix Victor-Amédée du Bocage, de la Société de Géographie de Paris pour L'Homme et la Sécheresse. -- Membre de l'Académie des Sciences de New-York, Etats-Unis. Contexte : biographie de Monique Mainguet, biographie Mainguet» :Référence: http://www.futura-sciences.com/fr/biographie/t/terre/d/mainguet_120/ Jean-Louis BALLAIS
Né le 4 octobre 1942 à Cognières (Haute-Saône) Marié, 4 enfants, 9 petits-enfants Professeur de géomorphologie à l'Université de Provence (Aix-en-Provence) Directeur de l'UFR des Sciences géographiques et de l'Aménagement Vice-président du Groupe français de GéomorphologieParticipation à 5 jurys de thèses de doctorat ès Lettres, 6 d'habilitations à diriger des recherches et 32 de thèses de doctorat de 1990 à 2003 Exemples de production scientifique : BALLAIS J.-L. (1972). - La dépression de la Sebkhet en Noual. Etude géomorphologique, Thèse 3ème cycle, Paris I, 271 p., ronéot. BALLAIS J.-L. (1973). - Les inondations de 1969 en Tunisie méridionale, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. Nord, Alger, t. 64, fasc. 3 et 4, p. 99-128. BALLAIS J.-L. (1981). - Recherches géomorphologiques dans les Aurès (Algérie), Thèse doctorat ès-Lettres et Sciences Humaines, Paris I, VII+566 p., ronéot. ARNAUD-FASSETTA G., BALLAIS J.-L., BEGUIN E., JORDA M., MEFFRE J.-C., PROVANSAL M., RODITIS J.-C., SUANEZ S. (1993). - La crue de l'Ouvèze à Vaison-la-Romaine (22 septembre 1992). Ses effets morphodynamiques, sa place dans le fonctionnement d'un géosystème anthropisé, Revue de Géomorphologie Dynamique, Paris, n° 2, p. 34-48. MASSON M., GARRY G., BALLAIS J.-L. (1996). - Cartographie des zones inondables. Approche hydrogéomorphologique, Ministère de l'Equipement, Ministère de l'Environnement, Paris, 100 p. BALLAIS J.-L. (1996). - L'âge du modelé de roubines dans les Préalpes du Sud : l'exemple de la région de Digne, Géomorphologie, Paris, n° 4, p. 61-68. VEYRET Y., BALLAIS J.-L., MARRE A., MIETTON M., MIOSSEC A., MORIN S., VALADAS B. (1998). - L'érosion entre nature et société, SEDES, Paris, 344 p. Animation scientifique : * Sous-directeur (1996-1998), puis directeur (1999) du Centre Aixois de Géographie Physique (CAGEP-URA 903 CNRS devenue ERX 2013 CNRS). * Représentant de la France dans le groupe de travail de l'UGI sur Erosion and Desertification in Regions of Mediterranean Climate (1992-1996) * Responsable français du programme de coopération interuniversitaire franco-algérien n° 92 MDU 186 (1992-1996) sur Dynamique des milieux "naturels" : Erosion et mouvements de terrain en Algérie orientale, désertification sur la bordure nord du Sahara algérien. Notre partenaire était l'Institut des Sciences de la Terre de l'Université de Constantine. Référence http://sites.univ-provence.fr/geophys/ballais.htm |
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