Du temps de l'administration forestière française on ne disposait que de fascicules de gestion pour des forêts non aménagées.
Sous le timbre Notices brèves du projet Pineraie de Saïda ont été rédigés pour les forêts de la subdivision de Sidi Embarek:
- En 1985,10 documents (les notices n°53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 75, 76).
- En 1986, 4 documents (les notices n°82, 83, 99, 100).
Le contenu des sommiers des forêts a été indiqué au chapitre 10 du volume 1 de l'ouvrage Le préaménagement forestier paru en 1989 (pages 147 à 157).
Le volume 2 du même ouvrage (151 pages) est consacré dans sa totalité aux sommiers forestiers.
Les dirigeants du secteur forestiers rejetèrent les modèles établis avec pour seul argument qu'ils allaient ''faire mieux''. Leurs subordonnés qu'ils estimaient les plus compétents produisirent en 1992 un volumineux document comprenant une très longue liste de rubriques sensées correspondre aux renseignements indispensables à connaître pour une saine gestion forestière. L'entrée en application du sommier-type de l'administration forestière devait intervenir sur l'ensemble du territoire algérien dès l'année 1993.
Naturellement il n'en fut rien.
Ces dernières années, les responsables de l'administration forestière ont demandé à l'I.N.R.F. d'élaborer un deuxième sommier-type; comme en 1992, un volumineux dossier réduit à une liste de rubriques est produit. On peut d'ailleurs se demander s'il ne s'agit pas de la reproduction pure et simple du document établi deux décennies auparavant.
À compter de 1965 les conservateurs et chefs de circonscription des forêts d'Algérie ont été verbalement instruits de ne plus tenir compte des fascicules de gestion.
Par ailleurs, et pour contrecarrer l'expérience d'aménagement des Monts des Ouled Naïl entamée en 1968, la hiérarchie forestière va faire appel à des institutions étrangères et par la suite à des organismes algériens pour réaliser des aménagements fictifs qu'on pourrait également appeler aménagements formels.
En 1995 enfin, a été prise verbalement la décision d'interdire tout travail d'aménagement forestier reflétant les réalités du terrain.