Contribution à l'étude et à la cartographie de l'impact des pressions anthropozoogènes et climatiques sur les ressources naturelles des monts de Saïda (Algérie)
2 - Auteur
Kefifa Abdelkrim
3 - Jury de soutenance
Bouhraoua Rachid-Tarik, Letreuch-Belarouci Assia, Souidi Zahera, Labani Abderrahmane, Benabdeli Khéloufi.
Nota
1 - L'une des membres du jury se nomme Assia Letreuch-Belaroussi; elle est probablement la fille de Noureddine Letreuch-Belarouci. Inviter son enfant - si c'est le cas, à prendre pour mentor un personnage de l'acabit de Khéloufi Benabdeli revient à lui rendre un mauvais service. Ce docteur d'Aix-Marseille a déjà sa vie professionnelle - faite de haine, d'incompétence, d'égoïsme, de racisme, de plaisir à nuire - derrière lui. Assia Letreuch-Belaroussi - que j'ai connu, si c'est elle, petite fille de moins d'une dizaine d'années - a tout son avenir pour répandre le savoir, la conscience professionnelle, le travail bien fait; un avenir qu'il faut lui souhaiter à l'opposé de l'existence des vieux cadres des forêts - universitaires compris - qui n'ont agi, depuis 1965, que dans l'espoir de voir le dernier arbre de leur pays anéanti.
2 - Le directeur de thèse, Khéloufi Benabdeli était un ingénieur d'application des forêts formé à l'institut de technologie agricole de Mostaganem avant que l'université d'Aix-Marseille en fasse un docteur en sciences. Repéré sans doute par ses chefs comme un homme des basses besognes, il a été chargé en 1987 de pulvériser le projet Pineraie de Saïda où se mettait en place le volet orthogonal de la doctrine d'aménagement sur compartimentage préalable antérieurement appelée méthode de préaménagement.
Une fois le projet mis à terre avec les graves conséquences qui s'en suivirent - par exemple, Mohamed Marok, la cheville ouvrière du projet, terrorisé, après des mois d'angoisse et de désespoir perdra la vie pour n'avoir pas su se ménager -, notre futur directeur de thèse va occuper durant une année le poste budgétaire de directeur général adjoint dans un organisme sous tutelle du ministère de l'Agriculture toujours dans l'Oranie, le reste de l'Algérie lui paraissant concentrer tous les périls; en attendant que sa demande de mutation au ministère de l'enseignement supérieur reçoive une réponse favorable.
En 1996, à son jury de soutenance à Marseille siège Roger Loisel qui, déjà en 1983, avait chaleureusement applaudi au mémoire inepte de Bachir Kadik avant de décider, bien plus tard, que l'épouse de ce dernier devait également rejoindre le cénacle des scientifiques de qualité exceptionnelle. Il s'agit là d'une présentation simplifiée de l'affaire.
3 - Parmi les impacts anthropozoogènes, p. 167, K. Benabdéli fait énumérer à son protégé A. Kefifa:
- La lutte antiterroriste qui a ''conduit parfois au sacrifice volontaire d'une partie du patrimoine forestier''. On devine qu'il s'agit d'initiatives lourdes que le secteur forestier préfère garder entre soi ou dans la formulation euphéministique.
- Les impressionnants défrichements de boisements sont pieusement nommés cultures en extension.
- Les aménagements représentent cependant pour notre savant de Marseille la calamité suprême. Il fait écrire à la page 168: '' Parmi les actions dévastatrices des forêts, il y a lieu de noter des opérations d'aménagement et de mise en valeur financées mais qui se sont traduites par une altération des systèmes forestiers.'' Ce qui a été soufflé en 2011 à Ghaouti Kerrache est repris ici pour bien enfoncer le clou.
- Les statistiques empruntées au manuel de préaménagement déjà citées par G. Kerrache sont une nouvelle fois assénées. Des photographies sont présentées montrant des entailles dans le réseau de compartimentage qui sont - faut-il le redire? - de simples ouvertures au bulldozer sans fossés, sans dévers, et surtout sans entretien parfois depuis 40 ans.
K. Benabdeli ignore que la rue Didouche, la rue de la Canebière ou l'Avenue des Champs-Élysées, non entretenues durant quarante ans, seront couvertes d'entailles, de fondrières voire, par endroits, de végétation.
Malgré des demandes réitérées, l'administration forestière comme l'O.N.T.F. ont toujours refusé de financer ne serait-ce qu'un mètre de voirie digne de ce nom.
4 - Il est également écrit que ''les travaux de préaménagement engendrent une superficie dénudée très importante... de l'ordre de 13,2%.'' Ainsi, pour Aïn Zeddim la superficie défrichée atteindrait environ 475 ha soit légèrement moins que l'étendue de la première série. C'est une calomnie et Google Earth fait opportunément justice de cette malveillance.
5 - Khéloufi Benabdeli fait encore écrire à la page 170:''cette superficie dénudée
peut induire à (sic) de très graves calamités (chablis, érosion, ….etc. (sic)) surtout sous conditions particulaires (sic) de la région (climat capricieux (sic), puits (sic) torrentielle, ...''
Là, si nous sommes bien un peu dans le mémoire de A. Kefida, nous sommes surtout en plein dans du Khéloufi Benabdeli.