Pourtant deux pages avant on trouve l'une des meilleures définitions du Barrage vert qui ait été jusqu'ici formulée. On peut lire à la page 9 du document:
« Le barrage vert est une action de reboisement de grande ampleur sur une bande aride pouvant atteindre plus de 1 500 km. Ses objectifs principaux sont la protection des espaces arides contre l'ensablement, la lutte contre la déforestation et l'érosion via l'accroissement du capital productif forestier. »
Le rédacteur de ce paragraphe a, à l'évidence, pris connaissance du chapitre 20 de l'ouvrage Le préaménagement forestier puisque c'est uniquement dans ce document qu'il apparait clairement que le Barrage vert n'est qu'un aspect de la gestion forestière ce qui signifie que la place de la sylviculture y demeure continuellement présente.
On remarquera que la définition ci-dessus ne fait pas référence à une barrière d'arbres sensée constituer un obstacle à «l'avancée du désert». Jamais il n'a été question d'avancée du désert dans le projet initial.
Pour terminer, il serait très instructif que les docteurs Kadhi-Hanifi, Mainguet et Bédrani, fassent connaitre les lieux: Hautes plaines, Atlas saharien ou tout autre territoire, qui portent la trace de leur compétence, de leur «cohérence».