Vers la fin de son article (cf. le lien ci-dessus), Farid Chaoui écrit:
«C’est ainsi que d’année en année les services universitaires vont voir
augmenter sans fin le nombre de prétendants au grade de professeur et de
chef de service. On se presse, on bâcle sa thèse avec la complicité de son
directeur et on s’engage dans le syndicat pour être bien placé au moment
décisif ! Si les barrières scientifiques et pédagogiques sont tombées depuis
belle lurette, c’est au tour des règles de la morale la plus élémentaire et de
l’éthique du métier d’enseignant de se volatiliser sous le poids du nombre et
des ambitions sans mesure.»
Sans changer grand chose à la formulation de Farid Chaoui on pourrait écrire:
«Dans le secteur de l'enseignement forestier supérieur d’année en année les services universitaires vont voir augmenter sans fin le nombre de prétendants au grade de professeur et de maître de conférences. On se presse, on bâcle sa thèse avecla complicité de son directeur et on s'entoure de protecteurs pour être bien placé au moment décisif ! Si les barrières scientifiques et pédagogiques sont tombées depuis belle lurette, c’est au tour des règles de la morale la plus élémentaire et de l’éthique du métier d’enseignant de se volatiliser sous le poids du nombre et des ambitions sans mesure.»
Le professeur Chaoui écrit également:
«Aujourd’hui, le niveau atteint par la crise est absolument inacceptable. On peut
tout traiter et reconstruire sauf les dérives morales de cette ampleur qui
risquent d’amener à la destruction pour très longtemps de tout ce qui a été
construit depuis l’indépendance.»
Pour ce qui est du secteur universitaire forestier, sans aucun risque de se tromper on dira:
««Aujourd’hui, le niveau atteint par la crise est absolument inacceptable. On peut tout traiter et reconstruire sauf les dérives morales de cette ampleur qui
risquent d’amener à la destruction définitive de tout ce qui a été construit depuis le XIXème siècle»
* Le professeur Farid Chaoui est le fils de Abderrahmane Chaoui, premier chef du service des forêts de l'Algérie post-1962. C'est Abderrahmane Chaoui, comme écrit sur ce site à plusieurs reprises, qui reconstitua l'administration forestière après le départ massif de son encadrement consécutivement aux accords d'Évian de mars 1962. Suite à un complot fomenté par d'anciens subordonnés, Abderrahmane Chaoui sera appréhendé, condamné et emprisonné durant 5 années. Auparavant, Abderrahmane Chaoui avait fait de 2 de ses persécuteurs (1) l'un, un ingénieur civil des eaux et forêts, le deuxième, un ingénieur civil des travaux des eaux et forêts.
Le même groupe fera faire six mois de détention préventive à Abdelhamid Bérini pour avoir mis en application les doctrines du Barrage vert originel et du préaménagement forestier.
(1) En les faisant admettre, le premier à l'École nationale des eaux et forêts de Nancy, le deuxième à l'École forestière des Barres de Nogent-Sur-Vernisson.