...« Quand les forêts seront ravagées, que le sol sera dénudé et stérile sur les sommets comme dans les plaines, nous aurons à lutter contre une population de malheureux. Nous devrons alors les repousser par les armes ou nous ruiner en les secourant.»
Ce sont les mêmes craintes, le même refus d'un futur tragique qui ont amené à suggérer en 1968 ce qui sera dénommé Barrage vert en 1972.
Car pour les territoires steppiques également on pourrait écrire à notre tour, paraphrasant volontairement et au plus près Louis Trabut:
Quand les Hautes plaines et l'Atlas saharien seront ravagés, que le sol sera dénudé et stérile sur les sommets comme dans les immenses étendues plates, les pouvoirs publics auront à lutter contre une population de malheureux. L'État devra alors les repousser par les armes ou se ruiner en les secourant.