Commentaires
- Il n'y eut pas ''des promoteurs'' du Barrage vert mais un promoteur: l'auteur de ces lignes.
- Le promoteur du Barrage vert n'était pas un ''politicien'' mais un ingénieur civil des eaux et forêts.
- À aucun moment entre 1968 et 1973* n'a été énoncé l'objectif de ''retenir le désert''..
- La proposition de réaliser de grands reboisements le long des Hautes plaines et de l'Atlas saharien n'a été faite ni ''pompeusement'' ni inavouablement. Il s'agissait d'un projet complémentaire à celui qui prévoyait l'aménagement généralisé des formations forestières.
- Le ''biogéographe spécialiste des forêts'' a probablement fermé les yeux lorsque son périple l'a amené dans les parages de Moudjebara, des bandes routières de reboisement, de Zénina, d'El Bayadh...
- L'auteur parle de ''pins d'Alep faméliques''; ses amis en Algérie évoquent des ''plants rabougris, dévorés par la chenille processionnaire...'', d'autres, des ''bonzaïs''...
- Les ''eucalyptus rachitiques'' proviennent de la ''diversification des espèces'' imposée par les collègues écologistes et forestiers de bureaux et de séminaires du célèbre biogéographe.
- Il est possible effectivement qu'un jour toute ''trace du barrage vert'' aura disparu: lorsque par exemple toute la forêt de Moudjebara** aura été anéantie par le défrichement.
- La ''lisière passoire'' est une stupidité.
* L'appellation Barrage vert n'apparaît qu'en 1972.
** L'expression forêt de Moudjebara est de Google Earth.