Reproduction d'un petit texte mis en ligne le 7 février 2013 sur www.foretnumide.com
«Le mardi 06 février 2013 la chaîne de télévision Canal Algérie consacrait une émission à la production de liège. On y apprenait que la récolte, pour l'année 2012 n'avait été que de 33 000 quintaux. Cette quantité représente moins de 10 % de la production durant les dernières décennies de gestion par l'administration forestière française.
Les causes de cette chute considérable de la production des suberaies d'Algérie tiennent à deux raisons principales:
- l'absence d'aménagements réels,
- le défaut de sylviculture.
Entre 1968 et 1994 des forestiers ont prouvé qu'ils étaient à même de gérer les forêts qu'elles se trouvent sur relief pentu ou peu accidenté. Les modèles qu'ils ont réalisé sur le terrain et la volumineuse argumentation écrite qu'ils ont produite ont été contestés sans justification aucune.
Les explications avancées le mardi 06 février 2013 sur le plateau de Canal Algérie quant à la chute impressionnante de la production de liège n'ont aucun fondement.
Il faut que les ingénieurs forestiers d'Algérie renoncent à l'idée qu'ils sont dispensés des travaux de terrain.
La décadence du service forestier d'Algérie a commencé avec la mise à l'écart et l'incarcération arbitraires de Abderrahmane Chaoui, premier chef du service des forêts de l'Algérie post 1962.
Aucun des ingénieurs algériens formés dans les écoles forestières européennes n'a exercé sur le terrain. Il en est de même - jusqu'à l'an 2000 au moins - des ingénieurs forestiers formés dans les institutions algériennes.»
Les territoires subéricoles relèveront généralement de la variante non rectiligne de la méthode d'aménagement sur compartimentage préalable .
Un modèle de compartimentage de territoires forestiers pentus a été réalisé les années 1993 et 1994 en forêt de Bainem. Des dizaines de notices techniques ont été élaborées à cette occasion. Ces documents devraient pouvoir être consultés au niveau de l'administration forestière d'Algérie.