Agissant durant la nuit, le dénommé M.Ch., âgé d’une trentaine d’années, a été surpris par la police forestière en train d’abattre de grands arbres au milieu d’une pinède de la commune d’El Biodh.
Le lendemain matin, accompagnés par des éléments de la gendarmerie, les agents de la police forestière munis d’un mandat de perquisition ont découvert plus d’une cinquantaine d’arbres verts entreposés à son domicile. A Mecheria, c’est aussi le cas de Z.B. âgé de 27 ans, chez qui les forestiers, lors d’une perquisition, ont mis la main sur 250 troncs d’arbres destinés à la vente aux entrepreneurs du bâtiment. Des troncs servant à faire des étais et des supports à l’ossature des toitures d’immeubles ou de maisons. Le mis en cause avoue avoir déjà vendu une cinquantaine de troncs entre 400 et 500 DA l’unité, nous dit-on. Ces deux individus ont été présentés au parquet pour répondre de leurs actes.
D. Smaili»
Le fait a été constaté lors de la mission de février 2011 dans la zone du barrage vert originel c'est à dire dans les plantations longeant les routes Djelfa-Ain Oussera et Djelfa-Laghouat ainsi que dans la forêt artificielle de Moudjebara.
Au rythme où vont les choses, les reboisements du Barrage vert qui ont bien réussi sont appelés à être détruits. Ne subsisteront que les reboisements médiocres épargnés par le surpâturage et les mutilations.
Rappelons qu'une superficie importante de reboisements dans la steppe et l'Atlas saharien a déjà été défrichée avec l'accord des autorités.
L'information parue dans le journal El Watan du 18 février 2013 a été reprise par le Forum des forestiers algériens.