I - Remise en cause d'écrits forestiers à prétention scientifique
1 - Un mémoire inepte présenté en 1983 devant un jury de soutenance vaut à son auteur - un dignitaire du secteur forestier d'Algérie - le grade de docteur en Sciences.
1.1 - Intitulé du mémoire
- Kadik B. Contribution à l'étude écologique du pin d'Alep en Algérie: écologie, dendrologie, morphologie. Thèse de doctorat es-sciences. Aix-Marseille, 1983, 288 p.
1.2 - Intitulé de la requête visant le réexamen du mémoire
- Grim S. Requête en vue du réexamen par un jury impartial du mémoire ayant valu à M. Bachir Kadik, ancien préposé des services agricoles, l'offrande illégale du grade de docteur es Sciences par une université française en 1983.
- Garants politico-administratifs de l'irrévocabilité de la diistinction: Docteurs P. Quézel, R. Morandini, R. Loisel, S. Djebaili entre autres; garants scientifiques: personne.
- Un cas paroxystique de néo-lyssenkisme aux conséquences épouvantables sur la forêt et la conservation de la nature en Algérie.
Eaux et forêts, 1983, 60 p.
2 - Requête en vue du réexamen - par un jury impartial - du mémoire ayant valu - en 2011 à Tlemcen - à Ghaouti Kerrache le grade de magistere
2.1 - Intitulé du mémoire
Impact du préaménagement sur les formations forestières: cas de la forêt de Fenouane (commune de Ain El Hadjar, wilaya de Saida, Algérie)
2.2 - Auteur
Kerrache Ghaouti
2.3 - Jury de soutenance
N. Letreuch-Belarouci, T.-R. Bouhraoua, A. El Haitoum, A. Labani, K. Benabdeli.
Nota
a - Le mémoire ne traite pas de la forêt de Fenouane comme indiqué en titre, mais de celle d'Ain Zeddim.
b - Sur la page de garde, K. Benabdeli est présenté comme ''invité'' au jury de soutenance alors qu'il est cité comme codirecteur du mémoire dans lesRemerciements. En réalité, ce sabordeur du projet de préaménagement à la fin des années 1980 est, bien plus que l'auteur, le contempteur principal de la méthode de mise en valeur évoquée et, de façon plus générale, de tout aménagement forestier effectif - non de pure forme par conséquent.
c - N. Letreuch-Belarouci, alors qu'il occupait la fonction de chef du département forêts à l'Institut national agronomique d'Algérie, avait continuellement approuvé la doctrine du préaménagement. Son soutien à un travail qui laisse grandement à désirer sur tous les plans demeure un mystère.
d - Dans les monts de Daia et de Saida, de nombreuses forêts: Tendfelt, Doui Thabet, Zegla... et celles prétendument aménagées par le B.N.E.D.E.R., disposent de soit disant procès verbaux d'aménagement. Jamais il n'est fait état de leur coût, du niveau d'application des opérations prescrites, des résultats obtenus.
e - Plusieurs forêts ont été aménagées plusieurs fois mais le résultat est toujours identique: documents oubliés sur des étagères ou jetés à la poubelle. Même les fascicules de gestion et les titres de propriété des forêts domaniales ont disparu depuis le milieu des années 1980 de l'administration forestière centrale. Les cartes des parcelles, les cartes informatisées, le projet de dispositif de lutte contre l'incendie couplé à la voirie de préaménagement, des centaines de Noticessemblent également introuvables.
f- Un technicien forestier aussi compétent comme gestionnaire que comme praticien de terrain (L.B.) a réalisé en 1985-1986 une cartographie comparative des infrastructures de préaménagement et du parcellaire préconisé par le B.N.E.F. en forêt domaniale de Tendfelt. Son travail, que la hiérarchie forestière lui a interdit d'évoquer, montrait clairement l'inapplicabilité des préconisations formelles du bureau régional d'études de l'O.N.T.F. dirigé alors par l'ancien - premier - directeur des forêts issu pourtant de l'École nationale des eaux et forêts de Nancy.
g - La forêt d'Ain Zeddim, et par la même occasion de Fenouane, apparaît sur l'imagerie Google Earth; la résolution des images s'améliore continuellement, assez déjà pour faire justice des malveillances de K. Benabdeli et de ses affidés.
h - Sur Internet, le mémoire n'est pas paginé et ne comporte pas de bibliographie
3 - Requête en vue dela révision du mémoire ayant valu à Kefifa Abdelkrim - en 2014 à Tlemce - le grade de docteur en sciences
1 - Intitulé du mémoire
Contribution à l'étude et à la cartographie de l'impact des pressions anthropozoogènes et climatiques sur les ressources naturelles des monts de Saïda (Algérie)
2 - Auteur
Kefifa Abdelkrim
3 - Jury de soutenance
Bouhraoua Rachid Tarik, Letreuch-Belarouci Assia, Souidi Zahera, Labani Abderrahmane, Benabdeli Khéloufi.
Nota
a - L'une des membres du jury se nomme Assia Letreuch-Belaroussi; elle est probablement la fille de Noureddine Letreuch-Belarouci. Inviter son enfant - si c'est le cas, à prendre pour mentor un personnage de l'acabit de Khéloufi Benabdeli revient à lui rendre un mauvais service. Ce docteur d'Aix-Marseille a déjà sa vie professionnelle - faite de haine, d'incompétence, d'égoïsme, de racisme, de plaisir à nuire - derrière lui. Assia Letreuch-Belaroussi - que j'ai connu, si c'est elle, petite fille de moins d'une dizaine d'années - a tout son avenir pour répandre le savoir, la conscience professionnelle, le travail bien fait; un avenir qu'il faut lui souhaiter à l'opposé de l'existence des vieux cadres des forêts - universitaires compris - qui n'ont agi, depuis 1965, que dans l'espoir de voir le dernier arbre de leur pays anéanti.
b - Le directeur de thèse, Khéloufi Benabdeli était un ingénieur d'application des forêts formé à l'institut de technologie agricole de Mostaganem avant que l'université d'Aix-Marseille en fasse un docteur en sciences. Repéré sans doute par ses chefs comme un homme des basses besognes, il a été chargé en 1987 de pulvériser le projet Pineraie de Saïda où se mettait en place le volet orthogonal de la doctrine d'aménagement sur compartimentage préalable antérieurement appelée méthode de préaménagement.
Une fois le projet mis à terre avec les graves conséquences qui s'en suivirent - par exemple, Mohamed Marok, la cheville ouvrière du projet, terrorisé, après des mois d'angoisse et de désespoir perdra la vie pour n'avoir pas su se ménager -, notre futur directeur de thèse va occuper durant une année le poste budgétaire de directeur général adjoint dans un organisme sous tutelle du ministère de l'Agriculture toujours dans l'Oranie, le reste de l'Algérie lui paraissant concentrer tous les périls; en attendant que sa demande de mutation au ministère de l'enseignement supérieur reçoive une réponse favorable.
En 1996, à son jury de soutenance à Marseille siège Roger Loisel qui, déjà en 1983, avait chaleureusement applaudi au mémoire inepte de Bachir Kadik avant de décider, bien plus tard, que l'épouse de ce dernier devait également rejoindre le cénacle des scientifiques de qualité exceptionnelle. Il s'agit là d'une présentation simplifiée de l'affaire.
c - Parmi les impacts anthropozoogènes, p. 167, K. Benabdéli fait énumérer à son protégé A. Kefifa:
- La lutte antiterroriste qui a ''conduit parfois au sacrifice volontaire d'une partie du patrimoine forestier''. On devine qu'il s'agit d'initiatives lourdes que le secteur forestier préfère garder entre soi ou dans la formulation euphéministique.
- Les impressionnants défrichements de boisements sont pieusement nommés cultures en extension.
- Les aménagements représentent cependant pour notre savant de Marseille la calamité suprême. Il fait écrire à la page 168: '' Parmi les actions dévastatrices des forêts, il y a lieu de noter des opérations d'aménagement et de mise en valeur financées mais qui se sont traduites par une altération des systèmes forestiers.'' Ce qui a été soufflé en 2011 à Ghaouti Kerrache est repris ici pour bien enfoncer le clou.
- Les statistiques empruntées au manuel de préaménagement déjà citées par G. Kerrache sont une nouvelle fois assénées. Des photographies sont présentées montrant des entailles dans le réseau de compartimentage qui sont - faut-il le redire? - de simples ouvertures au bulldozer sans fossés, sans dévers, et surtout sans entretien parfois depuis 40 ans.
K. Benabdeli ignore que la rue Didouche, la rue de la Canebière ou l'Avenue des Champs-Élysées, non entretenues durant quarante ans, seront couvertes d'entailles, de fondrières voire, par endroits, de végétation.
Malgré des demandes réitérées, l'administration forestière comme l'O.N.T.F. ont toujours refusé de financer ne serait-ce qu'un mètre de voirie digne de ce nom.
d - Il est également écrit que ''les travaux de préaménagement engendrent une superficie dénudée très importante... de l'ordre de 13,2%.'' Ainsi, pour Aïn Zeddim la superficie défrichée atteindrait environ 475 ha soit légèrement moins que l'étendue de la première série. C'est une calomnie et Google Earth fait opportunément justice de cette malveillance.
e - Khéloufi Benabdeli fait encore écrire à la page 170:''cette superficie dénudée
peut induire à (sic) de très graves calamités (chablis, érosion, ….etc. (sic)) surtout sous conditions particulaires (sic) de la région (climat capricieux (sic), puits (sic)torrentielle, ...''
Là, si nous sommes bien un peu dans le mémoire de A. Kefida, nous sommes surtout en plein dans du Khéloufi Benabdeli.
4 - Requête en vue du retrait de la version électronique de la revue Afrique Science d'un article paru en 2014 sous la signature de trois docteurs en Sciences: Raphaël Gros, Khéloufi Benabdeli et Amine Habib Borsali
4.1 Titre de l'article
Dynamique structurelle de la végétation en zone semi-aride: cas de la forêt de Fénouane (monts de Saida, Algérie occidentale)
Afrique Science, Vol. 10, n°2, 2014, 419-433
4.2 Les auteurs
a - Raphaël Gros
- Docteur en Sciences depuis 2002
- Maître de conférences
b - Khéloufi Benabdeli
- Docteur en Sciences depuis 1996
Le jury de soutenance réuni le 26 juin 1996 à l'université de Sidi Bel Abbès comprenait René Loisel en qualité de co-directeur de thèse. Précisons que Roger Loisel a été le directeur de thèse de l'épouse de l'ancien préposé des services agricoles promu docteur en Sciences en 1983. Comme l'époux, l'épouse a accédé au rang de docteur en Sciences grâce à l'université d'Aix-Marseille.
- Professeur
- Études et parcours professionnel (cf. le CV disponible sur Internet).
'' 1975 - Ingéniorat en agronomie appliquée. Institut national de formation supérieure en agronomie de Mostaganem, Algérie.''
Faux.
En 1975 ce centre de formation en agronomie se nommait Institut de technologie agricole (ITA) de Mostaganem.
1975-1976 - Ingénieur. Chef du service aménagement et production de la direction régionale des pépinières de l'Ouest algérien.
Dans la réalité, l'«ingénieur» n'a ni aménagé ni produit; il a occupé un poste budgétaire dans l'attente de l'acceptation de sa candidature comme étudiant à l'université d'Aix-Marseille. Son responsable, le directeur régional des pépinières (M.K.) était par contre un professionnel accompli. Il était issu du corps des préposés de l'administration forestière française (cf. le blog de www.foretnumide.com, 8 août 2014). Intelligent, persévérant, studieux, M.K. s'était formé tout seul parce que vouant une grande passion à son métier de pépiniériste.
1976-1977 - Aucune information disponible. Étudiant en France?
1977-1978 - '' '' '' '' ''
1978-1979 - '' '' '' '' ''
1979-1980 - '' '' '' '' ''
1980 - Diplôme d' Etudes Approfondies en Ecologie méditerranéenne : Incidences de l'action de l'homme et de l'animal sur la végétation. Faculté des Sciences et Techniques de St Jérôme, Laboratoire de Botanique et d`Ecologie Méditerranéenne, université d'Aix-Marseille III-Marseille (France).
1980-1981 - Aucune information disponible. Étudiant en France?
1981-1982 - '' '' '' '' ''
1982-1984 - Directeur régional de l'O.N.T.F
Faux.
Le directeur régional de l'O.N.T.F. était S.B.
1983 - Doctorat de 3ème cycle en Ecologie appliquée : »Mise au point d'une méthodologie d'appréciation de la pression anthropozoogène sur la végétation dans la région de Télagh (Algérie) ». 189 pages, Faculté des Sciences et Techniques de St Jérôme, Laboratoire de Botanique et d`Ecologie Méditerranéenne, université d'Aix-Marseille III-Marseille (France).
c - Amine Habib Borsali
- Docteur en Sciences depuis décembre 2013
Le jury de soutenance réuni le 8 décembre 2013 à l'université de Tlemcen comprenait notamment Jérôme Poulenard (professeur, université de Savoie), Virginie Baldy (maître de conférences, université d'Aix-Marseille) et Raphaël Gros (maître de conférences, université d'Aix-Marseille) ce dernier en qualité de co-directeur de thèse. Jérôme Poulenard étant un camarade de Raphaël Gros, on imagine qu'il souscrit également à la déontologie de Pierre Quézel, Roger Loisel et Marcel Barbero. En ce qui concerne Virginie Baldy, relevant de la même institution académique marseillaise, la question ne se pose même pas.
- Maître de conférences
4.3 Remarques concernant l'article
a - p. 419/1, '' Dynamique structurelle de la végétation en zone semi-aride: cas de la forêt de Fénouane (sic) (monts de Saida, Algérie occidentale).
- Il s'agit plus exactement de la forêt de Fenouane, sans accent sur le e.
- Sur le fascicule de propriété de la forêt et sur la carte cadastrale annéxée il est écrit Fenouane.
- P.Seltzer, dans son ouvrage Climat de l'Algérie cite la station de Fenouane installée à la ferme Jaillet non loin de la forêt objet de l'article.
b - p. 419/2, ''Eu égard à cette situation, l’Algérie figure au premier rang des pays qui devraient bénéficier impérativement de strictes mesures de protection puisqu'elle présente de nombreux atouts en rapport avec sa grande diversité
biologique et son impact sur l'équilibre socioéconomique du pays.
- Confus, incompréhensible.
- Par ailleurs, il n'existe pas de classement de pays ''qui devraient bénéficier impérativement de strictesmesures de protection ...''
c - p. 419/3, '' Au cours des deux dernières décennies (1985-2010)...''
- L'intervalle 1985-2010 correspond à 25 ans et 25 ans ne correspondent pas à deux décennies mais à un quart de siècle. Il aurait par conséquent été plus juste d'écrire: Au cours d'un quart de siècle (1985-2010)...
d - p. 420/1, ''Parmi les agressions que subit la forêt, l'incendie est le (sic) plus grave (sic) non seulement il peut entraîner la destruction totale de la végétation mais il altère le sol, enlaidit le paysage et compromet souvent la reconstitution végétale.''
- ''la plus grave'' au lieu de ''le plus grave''
- Point virgule ou deux points entre ''grave'' et ''non''
- Au lieu de ''compromet souvent...'', écrire par exemple: '' compromet parfois...'' ou bien: '' compromet souvent la reconstitution végétale sur les territoires livvrés aux grands troupeaux domestiques (pastoralisme spéculatif) peu de temps après le passage du feu.''
e - p. 420/2, '' Elle est située dans la commune de Sidi M'barek''. La localité de Sidi Embarek, anciennement dénommée Garrigue - du nom d'une famille d'agriculteurs dont le dernier exploitant, Georges, est mort en France en 2004 - n'est pas un chef-lieu de commune. La forêt de Fenouane relève de la commune d'Ain el Hadjar. Il est possible de s'en assurer en consultant par exemple Wikipédia ou, toujours sur Internet, l'annuaire des bureaux de poste de Saida d'Algérie Poste.
f - p. 420/2 et p. 421, '' Elle est située dans la commune (sic) de Sidi M'barek à une trentaine de kilomètre (sic) de la wilaya (sic) de Saida...''
- kilomètres au lieu de kilomètre.
- La forêt de Fenouane n'est pas située à une trentaine de kilomètres de la wilaya de Saida puisqu'elle se trouve dans la wilaya de Saida.
- Il aurait fallu écrire que la forêt de Fenouane se trouve à une trentaine de kilomètres de la ville de Saida.
Trois fautes sur un segment de phrase rédigé par trois docteurs en Sciences!
g - p. 422. Contrairement à ce qui est écrit en légende de la Figure 1, l'emplacement des ''parcelles d'études'' n'est pas indiqué sur l'image Google.