La dénonciation de fraudes diverses, les propositions insistantes pour mettre en valeur les forêts d'Algérie, la conception du Barrage vert originel (1968-1973), la mise en application de la méthode d'aménagement sur compartimentage préalable, l'inventaire des cyprès de Duprez dans le Tassili N'Azgueur (dont on refuse toujours la publication)... ont eu pour conséquences des représailles incessantes de la part de l'encadrement du secteur forestier.
1 - 1965-1969
- 1967 - Nomination fictive à la tête du Centre algérien de recherches et d'expérimentations forestières (C.A.R.E.F.)
- 1969. - Mutation sans raison à Abadla (sud de Béchar)
2 - 1970-1979
- 1972 - Interrogatoire par un adjudant de la Sécurité militaire; instigateur de la provocation: Ahmed Bouchetata, alors directeur général de l'I.N.R.A. Voici la question réitérée à laquelle il fallait répondre: «Tu n'es pas un musulman, c'est sûr; donc tu dois me dire si tu es Chrétien ou Juif...»
- Première tentative d'assassinat. Il devait s'agir d'un meurtre maquillé en accident domestique. Auteurs: personnel forestier subalterne agissant à l'instigation de la hiérarchie.
Nota
Il peut paraître peu crédible que dans un pays en apparence paisible comme l'Algérie de 1972, des forestiers placés à un rang hiérarchique élevé, pour certains issus d'écoles forestières de qualité, aient envisagé de recourir au meurtre pour faire taire un collègue qui réclamait - certes avec insistance - la protection et la mise en valeur des forêts d'Algérie en même temps que des mesures pour enrayer la désertisation de la steppe (barrage vert originel). Il a fallu attendre les années 1990 pour faire état de ces agressions. Ont été informés à plusieurs reprises: la présidence du Conseil, la présidence du Sénat, la présidence de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Agriculture, le directeur général de l'administration forestière. Les correspondances adressées à ces responsables avaient également pour objet de permettre la réalisations d'un certain nombre d'ouvrages et opuscules traitant de la forêt et de la conservation de la nature (cf. la partie Publications reliées et diffusées à compte d'auteur sur ce site (www.foretnumide.com). Seul le premier ministre Smail Hamdani semble avoir réagi; il a demandé au directeur général des forêts d'étudier ma demande pour ce qui concerne l'élaboration d'ouvrages techniques. L'affaire en resta là.
- 1973. - Mutation sans raison à Saida.
- Suspension non motivée de traitement.
- 1976 - Arrêt des travaux de préaménagement dans la pineraie de Saida.
Nota
Le directeur général de l'O.N.T.F. Kamel Belbachir décide de l'arrêt de travaux de préaménagement entamés à l'automne 1973 sur instruction du directeur des forêts Aissa Abdellaoui qui aurait estimé que l'approche de mise en valeur suivie nl'approbation d'un aménagiste étranger reconnu. Le choix se porta sur Pierre Martinot-Lagarde ancien professeur de sylviculture à l'école nationale des eaux et forêts de Nancy, directeur des aménagements à l'Office national des forêts. Après des mois d'attente, Pierre Martinot-Lagarde arrive à S Saida, visite le projet, se réunit avec les responsables centraux des forêts à Alger et repart en France.
Aucune information sur ce qui était dit à Alger. M. Martinot- Lagarde s'était-il montré hostile? favorable à l'approche? L'avait- il condamnée? approuvée?...
- Aucune réponse. Il fallait attendre un résultat d'expertise qui ne parviendra jamais. La raison? C'est M. Matinot_Lagarde lui- même qui en parlera en juin 1980 lors d'un entretien qu'il m'accorda dans son bureau à l'Office national des forêts, Avenue de Saint Mandé à Paris.
Effrayé par les propos qui lui avaient été tenus et dont il ne révélera presque rien même quatre années après, il choisira de s'abstenir de formuler son avis. «Dans le climat passionnel extrême que j'avais trouvé, confiera-t-il malgré tout, il ne m'était pas possible de prendre position.»
Ce qui est certain c'est que M. Martinot-Lagarde n'a pas trouvé de climat passionnel ou tendu ni à Saida ni à Oran.
En quels termes lui a-t-on présenté le problème à Alger?
Peu de personnes peuvent répondre à la question...mais Aissa Abdellaoui sûrement.
- 1977 - Attente de l'autorisation de reprendre les travaux de préaménagement. Refus par la hiérarchie forestière de l'affectation à de nouvelles fonctions.
-1978 - Attente de l'autorisation de reprendre les travaux de préaménagement. Refus par la hiérarchie forestière de l'affectation à de nouvelles fonctions.
-1979 - Attente de l'autorisation de reprendre les travaux de préaménagement. Refus par la hiérarchie forestière de l'affectation à de nouvelles fonctions.
3 - 1980-1989
- 1980. - Mutation pour occuper une responsabilité fictive à Alger.
- Arrestation par la Sécurité militaire sur dénonciation calomnieuse venant de responsables du secteur forestier; après garde à vue de 48 heures,présentation par des gendarmes du tribunal militaire de Blida devant le juge d'instruction de Hadjout; mise en liberté provisoire; acquittement par le tribunal de Tipasa.
- 1981. -Mutation sans raison à Saida.
- 1982 - Comparution devant une sorte tribunal du F.L.N. sous l'accusation d'avoir insulté le Parti unique. Composition du tribunal: le garde forestier Kafi et un conducteur de véhicules de l'O.N.T.F. Verdict: acquittement pour manque de preuves.
- Constitution d'une cellule clandestine du F.L.N. au niveau de l'O.N.T.F. de Saida. Ses membres: des agents de l'O.N.T.F. de rang subalterne encouragés par leurs responsables; son chef: le conducteur de véhicules Benaouda; son rôle: informer la kasma officielle (cf. infra, 1984) de toute entorse à la légalité ou à l'idéologie du F.L.N. dont pourrait se rendre auteur le responsable du projet Pineraie; son siège: un café situé à l'angle des rue Daoudi Moussa et Medeghri à Saida.
- 1983 - Quelques mois avant la présentation de son mémoire devant le jury de soutenance, Bachir Kadik adresse une lettre officielle au directeur général de l'O.N.T.F. (Office national des travaux forestiers) dans laquelle il écrit que Grim, à Saida, travaille pour les intérêts de la Belgique. Par compassion, un agent de l'Office remet confidentiellement au calomnié une copie de la correspondance.
'' Les intérêts supérieurs de la Nation étant menacés'', comme il se disait dans ces temps à propos à peu près de n'importe quoi, le directeur général devait, après avoir pris connaissance de'' l'alerte'', transmettre le message au responsable du Bureau de sécurité et prévention de l'organisme (antenne de la Sécurité militaire) qui, à son tour, aurait à porter ''l'information'' vers ses supérieurs des Renseignements de l'Armée. La machination éventée, l'affaire, apparemment n'eut pas de suite.
- 1984 - Privation de l'indemnité due au titre d'enseignant vacataire du module d'aménagement forestier à l'institut national agronomique (I.N.A.) d'Algérie.
- Le chef de la cellule F.L.N. de Saida, le garde forestier Mokades, demande mon arrestation pour avoir mis au chômage les ouvriers du projet de préaménagement . Il était évidemment facile de vérifier que la plainte n'était pas fondée et que l'accusation d'ennemi de la classe laborieuse n'avait pas lieu d'être portée
- 1985 - Destruction par des agents de l'administration forestière de deux placettes permanentes de sylviculture installées par les docteurs Pierre André et Philippe Blérot en forêt de Fenouane.
- 1987 - Mutation sans raison à Alger.
- Interdiction - non notifiée - d'exercer une activité en forêt ou d'avoir une responsabilité quelconque dans l'administration forestière.
- Interrogatoire - tendu mais sans violence - par deux agents de la Sécurité militaire dans l'un des bureaux du vice-ministère de l'environnement et des forêts (responsable d'alors: Aissa Abdellaoui).
- Interrogatoire quelques semaines plus tard - avec vociférations et menaces de l'un des deux agents de la Sécurité militaire - dans le salon du ministre de l'hydraulique, de l'environnement et des forêts en présence du directeur des aménagements forestiers Abdallah Ghebalou et du responsable du Bureau de sécurité et prévention du ministère (à la tête du département ministériel à cette époque: Mohamed Rouighi).
- 1988 - Suspension de salaire.
- Interdiction - non notifiée - d'exercer une activité en forêt ou d'avoir une responsabilité quelconque dans l'administration forestière.
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- 1989 - Interdiction - non notifiée - d'exercer une activité en forêt ou d'avoir une responsabilité quelconque dans l'administration forestière.
- Interdiction - notifiée - d'exercer à l'O.N.T.F. (Office national des travaux forestiers). La décision revient à rendre impossible toute application sur le terrain de modèles d'aménagement ou de sylviculture, notamment le volet non rectiligne de la méthode d'aménagement sur compartimentage préalable , les réalisations ne relevant pas de forestière.
4 - 1990-1999
-1990 - Interdiction - non notifiée - d'exercer une activité en forêt ou d'avoir une responsabilité quelconque dans l'administration forestière.
-1991 - Interdiction - non notifiée - d'exercer une activité en forêt ou d'avoir une responsabilité quelconque dans l'administration forestière.
-1992 - Interdiction - non notifiée - d'exercer une activité en forêt ou d'avoir une responsabilité quelconque dans l'administration forestière.
5 - 2000-2009
- 2000 - Éviction de l'administration forestière d'Algérie.
- 2007 - Premières interventions sur Internet.
6 - 2010-2014
Les injures et calomnies n'ont pas manqué sur Internet.
- 2010 - Site saida nature (rubrique biodiversité)
« ''VOYAGEUR - 30 novembre 2010
il existe plus d une centaine despecmen dc fameux cypres et lr plus beau se trouveau niveau du centre de cente de la marine.Ces plants ont ete eleves dans la peplnere de RABAHIAQuand a M GRIM il dit qu il a ete chasse deSAID NON JEREGRETTE VOUS AVEZ EU UN PROBLE AVEC m bouchetta DIRECTEUR DE L aGRICULTURE AU SUJET DES LOCAUX de l administration des forets u se trove actuellement la chambre de l agriculture et le siege de la circonscriptio des foretsLa suite nous la connaissant.J ai lu pratiquement tout vos messages,vous faites l eloge aux pseudoforestiers qui n ont aucun lien sauf quelques un qui se reconnaitons ces soit disant techicien la plupart d entr eux sont illetttres c etait de simples chaffeurs de camion ou chef de chantier; ces qualifications ne sont pas reconnus par la fonction public Pourquoi vous ne cite pas MEBKHOUT et votre agent ATTOU KADDA…Pour les travaux que vous avez effectues n ont fait que vaforiser l ersion qui visble sur le terrainQUANT A VOS VALETS ILS SE RECONNAITERON ET VOUS SAVEZ DE QUI JE PARLE;Vous avez accuse les vrais forestiers de tous les mauxVOTRE ANTECEDANT NOUS LE CONNAISSANT vous dites que vous avez effectue deux expeditions au sahara pour faire l inventaire du cypres non monsieur vous etiez mute par mesure disciplinaire.pourquoi vous n etes pas reste en ALGERIE; a suivre »
- 2011 - Sur le même site ( rubrique forêts de Saida)