Toute personne qui tente de s'opposer à la corruption dans le secteur devient, par exemple, pour les responsables de l'administration forestière:
- Un ennemi de l'Algérie (Alger 1992),
- Un individu au service des intérêts belges (Alger 1983),
- Un ivrogne (Kheloufi Benabdeli et le rejeton de Benaissa Hakka, 2015),
- Un assassin potentiel (Telagh, 1972),
- Un ''Pied rouge'' (Djelfa, 1969),
- Un Kabyle (Saïda, 1987),
- Un potentiel braqueur de banque (Annaba, 1973),
- Un insurgé contre l'État algérien (El Kala, 1973),
- Un ingénieur bon qu'à ''laver les chiottes'' (Mustapha Tounsi, 1973),
- Un fauteur de troubles au profit du Printemps berbère (Zéralda, 1980)...
En vertu de ces accusations formulées sans l'ombre d'une preuve et portées à la connaissance des services de sécurité et en premier lieu la Sécurité militaire, la même personne pouvait faire l'objet par exemple:
- D'une surveillance de tous les instants,
- D'interpellation,
- De détention,
- De comparution devant les tribunaux,
- De mutation dans le désert,
- De privation de salaire,
- De confiscation de ses biens,
- De confiscation de son travail (cf. le mémoire Kadik),
- De la ''nationalisation'' de ses archives,
- De l'éviction de son emploi,
- De tentatives d'assassinat et de guet-apens (1972, 1972, 1973,1980, 1986)...
On ne s'oppose pas sans risques sérieux à la corruption dans le secteur forestier d'Algérie: on la tolère, on l'approuve, ou on en vit.