«Le 15 juillet 2012 par André FRANCLET
à la place de "descendants directs" je préférerais que Thierry écrive "copies végétatives".Ces quelques copies d’arbres millénaires furent introduites de Tunisie en France en deux fois, en 1972, sous forme de jeunes plants produits en Tunisie qui furent confiés aux pépinières Minier d’Angers et furent éliminés par le premier gel gel du printemps 72. Une réintroduction des clones d’arbres millénaires fut effectuée en 1973 par des rameaux prélevés sur les pieds mères de ces clones millénaires, identifiés par les numéros commençant par 68... du livre des origines tenu par l’Institut de Reboisement de Tunisie.Les numéros 68... correspondant aux lots de boutures récoltés au Tassili en 1968 par le Professeur Paulet et les membres de l’ambassade de France visitant cette région pour en admirer les peintures rupestres...En prévision de cette visite j’avais équipé les touristes avec le matériel permettant de conserver en vie des lots identifiés et séparés de rameaux feuillés au cours de plus de 15 jours de trajets à dos de dromadaires. Grâce aux report des numéros 68,,, sur le livre des origines de l’AFOCEL il nous a été possible cette année de localiser chacun des clones millénaires récoltés au cours de ce périple et poussant en France à La Piège. Il est bien sur regrettable qu’à la suite du succès de cette "première", la totalité des survivants n’ait pas été clonée et transférée identifiée dans d’autres régions que le Tassili. L’intérêt de ce clonage de vétérans identifiés serait outre son intérêt sylvicole, si ces clones ont été récoltés dans des stations différentes et très éloignées les unes des autres, comme me l’a rapporté le Professeur Paulet, de permettre de vérifier sur ces géniteurs la généralité du phénomène "mère porteuse"(cf.Pichot)chez le cyprés de Duprez. »
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