La mise en valeur forestière doit tout naturellement prendre en compte la question de l'érosion des sols, un immense péril très largement ignoré dans les faits en Algérie.
On a imaginé à Saïda des équipements favorisant l'infiltration maximale des eaux de pluie tout en réduisant les inconvénients des écoulements torrentiels.
Sur fonds propres, c'est à dire sur les bénéfices d'exploitation du projet Pineraie, on a comblé deux ravins sur le tracé de deux plates-formes routières rectilignes par apport de terre. Sur les talus du comblement on a installé des fascines puis planté des pins d'Alep entre les lignes d'obstacles végétaux.
Idéalement il aurait fallu construire des ouvrages en maçonnerie avec des dispositifs permettant l'évacuation des trop pleins en cas d'importantes pluies torrentielles.