Jusqu'au début des années 1980 la productivité du pin d'Alep a été le plus souvent minorée. À compter du milieu de la même décennie, en Europe du moins, des accroissements de 6 à 12 m³/ha/an ont été établis pour des premières classes de fertilité (Abbas en France, Ciancio en Italie).
En Algérie ce seront des forestiers belges: Pierre André, Raymond Antoine, Philippe Blérot, Benoit Leleux qui les premiers approuveront l'idée que non seulement le pin d'Alep présente un intérêt économique indiscutable mais que la productivité de l'espèce, du moins sur les stations les plus favorables, est autrement plus importante que ce que signalait généralement la littérature. Autre point d'accord: une sylviculture soignée devait être apportée aux peuplements.
Il va également sans dire que seule une espèce à valeur économique avérée et à productivité substantielle justifie les importants investissements financiers que réclame la mise en application de la doctrine du préaménagement.