Amar Bouzenoune, universitaire familier des Hautes plaines et de l'Atlas saharien pourrait-il confier à l'un ou à l'une de ses disciples une recherche ayant pour sujet: Reboisement et pédogénèse dans le périmètre de Moudjebara?
Depuis 1992 les responsables du secteur forestier sont régulièrement invités à se pencher sur cette question, composante du problème plus général de l'aménagement des formations forestières qu'elles soient d'origine spontanée ou artificielle . Sans résultat .
Pour ce qui est plus précisément du reboisement de Moudjebara - dont les parties les plus anciennement complantées ont une quarantaines d'années - on y trouve par endroits des peuplements bien venants d'une croissance inconnue pour de pareilles contrées. Les mêmes observations sont de mise le pour la bande routière Ain-Oussera - Djelfa et, pour une mesure moindre, pour la bande routière Bou-Saada - Djelfa.
Ces trois projets qui constituent ce qui est dénommé Barrage vert originel ont été définis entre 1968 et 1973 selon une démarche rapidement évoquée au chapitre 20 du volume 1 de l'ouvrage Le préaménagement forestier fréquemment évoqué dans ce site.
Il est indéniable que tous les substrats ne conviennent pas aux plantations forestières; il est tout aussi certain que d'importantes surfaces sont complantées en pure perte.
La question de la densité de plantation devrait également retenir l'attention de même que la sélection des sources d'approvisionnement en graines qui devraient, pour la zone du Barrage vert, se circonscrire aux peuplements artificiels bien venants parce qu'ayant poussé dans des conditions plus défavorables qu'en milieu forestier naturel.