Les causes de cette chute considérable de la production des suberaies d'Algérie tiennent à deux raisons principales:
- l'absence d'aménagements réels,
- le défaut de sylviculture.
Entre 1968 et 1994 des forestiers ont prouvé qu'ils étaient à même de gérer les forêts qu'elles se trouvent sur relief pentu ou peu accidenté. Les modèles qu'ils ont réalisé sur le terrain et la volumineuse argumentation écrite qu'ils ont produite ont été contestés sans justification aucune.
Les explications avancées le mardi 06 février 2013 sur le plateau de Canal Algérie quant à la chute impressionnante de la production de liège n'ont aucun fondement.
Il faut que les ingénieurs forestiers d'Algérie renoncent à l'idée qu'ils sont dispensés des travaux de terrain.
La décadence du service forestier d'Algérie a commencé avec la mise à l'écart et l'incarcération arbitraires de Abderrahmane Chaoui, premier chef du service des forêts de l'Algérie post 1962.
Aucun des ingénieurs algériens formés dans les écoles forestières européennes n'a exercé sur le terrain. Il en est de même - jusqu'à l'an 2000 au moins - des ingénieurs forestiers formés dans les institutions algériennes.