Ce document écrit il y a 160 ans laisse clairement apparaître que la fonction économique de la forêt algérienne était loin de constituer une vue de l'esprit.
Une quinzaine d'années plus tard, l'aménagiste Tassy à la fin de son rapport au Gouverneur général de l'Algérie insistera sur la productivité et l'intérêt financier du patrimoine boisé de l'Algérie.
Les importants investissements consentis entre 1968 et 1994 pour la mise en application de la méthode d'aménagement sur compartimentage préalable appelée auparavant méthode de préaménagement avaient pour justification, parmi les intérêts divers de la forêt algérienne, la fonction de production.
Depuis la fin des années 1960 des propositions et échéanciers d'aménagement généralisé de la forêt algérienne ont été régulièrement proposés aux responsables du secteur forestier sans résultat à ce jour.
Pour rappel, les grands reboisements prévus dans le cadre du Barrage vert devraient obligatoirement faire l'objet d'études d'aménagement révisées périodiquement au même titre que les formations forestières naturelles. Un plan-type d'aménagement de ces grandes plantations figure au chapitre 20 du volume 1 de l'ouvrage Le préaménagement forestier.