Les forestiers du FLN ont décidé depuis 1965 à ce jour que l'ingénieur civil des eaux et forêts Grim est un ennemi à combattre par tous les moyens au même titre que la présence française.
À cinq reprises, entre 1972 et 1986, ils tentèrent de le faire assassiner.
Ils le placèrent sous surveillance policière - y compris la Sécurité militaire - durant pratiquement toute sa carrière.
Ils le spolièrent d'une partie de ses biens et de son dû.
Ils confisquèrent une grande partie de ses archives professionnelles.
Ils le chassèrent de l'administration forestière d'Algérie le 1er novembre 2000.
L'ingénieur civil des eaux et forêts Grim ne fut cependant pas l'unique victime des forestiers du FLN.
Abderrahmane Chaoui, premier chef de service du secteur forestier d'Algérie fut, suite à une machination, emprisonné durant cinq années: il avait reconstruit l'administration forestière d'Algérie après le départ des techniciens français en 1962.
Abdelhamid Bérini, à l'instigation de ses chefs, fut emprisonné durant 6 mois avant d'être reconnu innocent: il avait été la cheville ouvrière du Barrage vert originel (1968-1973) et de la méthode d'aménagement des forêts sur compartimentage préalable (1968-1969) dans les monts des Ouled NaÏl.
Mohamed Marok sombra dans un désespoir qui le conduisit à la mort: suite à sa contribution déterminante à l'application de la méthode d'aménagement des forêts sur compartimentage préalable dans les monts de Daïa et de Saïda, il eut à subir durant de nombreux mois les menaces de responsables et d'agents du secteur forestier d'Algérie.
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