* Il arrive que des célébrités - scientifiques par exemple - pour le plaisir ou pour des intérêts matériels - salissent des initiatives auxquels elles n'ont pas pris part. Auquel cas on devrait être autorisé à ne pas édulcorer son jugement.
* Il arrive que des célébrités - scientifiques par exemple - pour le plaisir ou pour des intérêts matériels - salissent des initiatives auxquels elles n'ont pas pris part. Auquel cas on devrait être autorisé à ne pas édulcorer son jugement.
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La formulation ne peut être qu'interrogative lorsqu'on ne possède pas de compétences en matière d'industrie des énergies renouvelables. Pour ce qui est par contre du Barrage vert, y avoir renoncé après avoir dénaturé le projet, conduira notamment à un résultat aussi simple qu'épouvantable: la désertification jusqu'au bord de la mer Méditerranée. Nota - Le Barrage vert réduit à une plantation d'arbres sur une bande de 20 km de largeur et 1200 km de longueur est une stupidité inventée pour discréditer le projet. - Prêter aux initiateurs du projet l'idée qu'une bande boisée de 20 km de largeur constitue un obstacle à ''l'avancée du désert'' relève de la pure calomnie. - Le projet Barrage vert était couplé à un plan d'aménagement généralisé des formations forestières. Le pur bon sens veut en effet qu'il ne sert à rien de reboiser si par ailleurs la forêt naturelle est détruite. - En réitérant que ses moyens ne permettent pas de réaliser les reboisements d'envergure prévus, c'est l'administration forestière qui a amené le gouvernement à confier les plantations aux militaires du contingent. Or tes travaux étaient largement à la portée du service forestier. Rappels: - Le projet Barrage vert* a été exposé en septembre 1969 au président Boumediène et à ses collaborateurs dans la forêt de Senalba Chergui près de Djelfa. - Un rapport a été élaboré durant les années 1972 et 1973 puis transmis à la présidence de la République. Ce qui a été fait de ce document demeure encore inconnu. - Sur le terrain, un champ de démonstration du projet a été constitué dans la région de Moudjebara et le long de deux axes routiers importants de la zone. La technique mise en oeuvre devait évoluer avec le temps au même titre que toute entreprise humaine. - L'approche pratique du travail que ce soit entre 1974 et 1989 ou entre 1990 et ce jour ne correspond pas du tout à ce qui avait été envisagé initialement. - La technique et les objectifs proposés à l'origine ont été rapidement exposés au chapitre 20 de l'ouvrage Le préaménagement forestier. - Contrairement à ce qui est fréquemment écrit, aucun correctif écrit n'a été apporté par l'administration forestière sur le sujet que ce soit dans les années 1980 ou avant ou après... * Cette dénomination n'apparaîtra qu'à partir de juin 1972. Né en 1941 à Annaba dans une honorable vieille famille de la ville, Mahmoud Birem entre en 1965 à l'école forestière des Barres en France d'où il sort deux ans plus tard, en 1967, ingénieur civil des travaux des eaux et forêts. Il exerça à Azazga et à El Kala avant de rejoindre l'administration forestière centrale en qualité de sous-directeur.. En juillet 1973 il est chargé avec un autre ingénieur civil de préparer la partie forestière du programme spécial de la wilaya de Annaba. À son retour, il lui est signifié sa mutation à la conservation de Batna. Directeur du projet Pineraie de Saïda au début des années 1980, il réalisa avec une grande compétence la cartographie du réseau de compartimentage assis dans les monts de Daïa et de Saïda sur des dizaines de milliers d'hectares. La parfaite exécution de ce travail essentiel sera une nouvelle fois confirmée avec l'imagerie Google Earth. Avec Mahmoud Birem c'est une autre cheville ouvrière du préaménagement forestier qui nous quitte en ce dimanche 13 décembre 2015. Par grande zone géographique, les aménagements forestiers devaient concerner en 1989: - 348 000 ha dans la partie centrale du nord du pays, - 338 000 ha dans sa partie occidentale, - 230 000 ha dans sa partie orientale. *...qui l'admit avant d'y renoncer dès le dernier trimestre de la même année 1969 suite aux pressions des responsables de l'administration forestière qui préféraient la coopération étrangère aux compétences autochtones. Nota Sur la base d'un patrimoine forestier - toutes consistances confondues - estimé à 4 000 000 d'hectares, la surface aménagée à la fin de l'année 1989 représenterait 22,90% de l'ensemble des formations ligneuses. Référence - Blog de www.foretnumide.com du 11 décembre 2015 Les reboisements du Barrage vert devaient couvrir en 1989: - 310 000 ha dans la partie centrale du projet, - 360 000 ha dans sa partie occidentale, - 160 000 ha dans sa partie orientale. * Cette appellation n'apparaîtra qu'à partir de 1972. ** ...qui l'admit avant d'y renoncer 5 ans plus tard sous la pression des responsables de l'administration forestière. Nota - La réalisation des plantations, leur conception et leur suivi devait incomber à des travailleurs spécialisés permanents et à des ingénieurs et techniciens bien formés à la gestion forestière (cf. le chapitre 20 de l'ouvrage Le préaménagement forestier). - Un centre de recherches dédié aux questions forestières concernant les régions semi-arides avait été prévu et financé. Le bilan de son activité reste à établir. - Un important réseau météorologique devait compléter le dispositif laissé par l'administration française. Référence - Blog de www.foretnumide.com du 11 décembre 2015 Par grande zone géographique, les aménagements forestiers devaient concerner en 1979: - 110 000 ha dans la partie centrale du nord du pays, - 90 000 ha dans sa partie occidentale, - 72 000 ha dans sa partie orientale. *...qui l'admit avant d'y renoncer dès le dernier trimestre de la même année 1969 suite aux pressions des responsables de l'administration forestière qui préféraient la coopération étrangère aux compétences autochtones. Nota Sur la base d'un patrimoine forestier - toutes consistances confondues - estimé à 4 000 000 d'hectares, la surface aménagée à la fin de l'année 1979 représenterait 6,80% de l'ensemble des formations ligneuses. Les reboisements du Barrage vert devaient couvrir en 1979: - 110 000 ha dans la partie centrale du projet, - 90 000 ha dans sa partie occidentale, - 60 000 ha dans sa partie orientale. * Cette appellation n'apparaîtra qu'à partir de 1972. ** ...qui l'admit avant d'y renoncer 5 ans plus tard sous la pression des responsables de l'administration forestière. Nota - La réalisation des plantations, leur conception et leur suivi devait incomber à des travailleurs spécialisés permanents et à des ingénieurs et techniciens bien formés à la gestion forestière (cf. le chapitre 20 de l'ouvrage Le préaménagement forestier). - Un centre de recherches dédié aux questions forestières concernant les régions semi-arides avait été prévu et financé. Le bilan de son activité reste à établir. - Un important réseau météorologique devait compléter le dispositif laissé par l'administration française. - Aucune mesure efficace n'a encore été prise pour enrayer la déperdition des sols.
- Le programme d'aménagement généralisé des formations forestières proposé en 1968, régulièrement réitéré depuis - est toujours rejeté sans explication. - Le projet Barrage vert (cf. le chapitre 20 de l'ouvrage Le préaménagement forestier) est toujours décrié par les faiseurs d'opinion mais sans alternative. 1960 1 - Algérie 1804 2 - Brésil 1727 3 - Équateur 1593 4 - Corée du Sud 1464 5 - Colombie 1452 6 - Oman 1278 7 - Dominicaine (Rép.) 1086 8 - Tunisie ** 833 9 - Malaisie 815 10 - Thailande 359 11 - Botswana 335 12 - Chine 125 13 - (Cuba) - 14 - (Maurice - île) - 15 - (Albanie) - 16 - (Bulgarie) - 17 - (Guinée Équatoriale) - 18 - (Turkménistan) - 19 - (Azerbaidjan) - 20 - (Belarus) - 21 - (Bosnie Herzegovine) - 1970 1- Oman 5663 2 - Corée du Sud 2535 3 - Brésil 2373 4 - Algérie 1977 5 - Cuba 1938 6 - Colombie 1818 7 - Équateur 1767 8 - Dominicaine (Rép.) 1394 9 - Malaisie 1383 10 - Tunisie 1102 11 - Thailande 584 12 - Botswana 577 13 - Chine 145 14 - (Maurice - île) - 15 - (Albanie) - 16 - (Bulgarie) - 17 - (Guinée Équatoriale) - 18 - (Turkménistan) - 19 - (Azerbaidjan) - 20 - (Belarus) - 21 - (Bosnie-Herzegovine) - * En dollar constant 2000. ** Pour l'année 1961. Nota 1 - Classement établi à partir des statistiques de http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/stats/0/2013/fr/2/carte/NY.GDP.PCAP.KD/x.html 2 - Pour les pays dont les noms figurent entre parenthèses, les statistiques pour les années 1960 et 1970 n'étaient pas disponibles. |
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